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Dernière mise à jour: 23 octobre 2021
Le compositeur finnois Sebastian Fagerlund (né en 1972) est considéré comme l’un des plus éminents compositeurs européens de sa génération. Allant de l’opéra à la musique d’orchestre en passant par la musique de chambre et les solos, ses œuvres témoignent de son intérêt pour les projets d’envergure et pour une vision approfondie de la musique. Dans ses créations, il formule des questions fondamentales et des expériences existentielles. Sens du drame musical, expressivité, communication dynamique et ouverture aux différentes traditions musicales sont les maîtres-mots de ses œuvres.
L’artiste décrit son octuor, Autumn Equinox (2016), en ces termes :
L’autre nom de mon octuor, « Autumn Equinox », est tiré de son lien avec mon nouvel opéra, Autumn Sonata. J’ai travaillé sur cet opéra pendant plus de deux ans et demi, tout en commençant à élaborer l’octuor. Certains éléments dans l’ambiance et la musique de l’opéra sont donc vaguement présents dans l’octuor, comme des reflets.
Quand [la violoniste] Liza Ferschtman m’a demandé de composer un octuor, l’idée de m’attaquer à l’instrumentalisation traditionnelle de l’octuor de Schubert [clarinette, basson, deux violons, alto, violoncelle et contrebasse] était presque trop intimidante, mais le sens de la musique de Liza et de ses collègues m’a énormément inspiré. Cela m’a poussé à composer cet ensemble de musique de chambre intense et parfois presque explosif.
L’octuor comprend trois mouvements. Au début du premier, tous les éléments musicaux fondamentaux de l’œuvre entière sont présentés. Comme dans plusieurs de mes dernières compositions (autant pour orchestre que pour musique de chambre), les éléments musicaux sont forts en rythme et en dynamisme. Les superpositions et les rencontres entre ces éléments créent des moments composites qui apparaissent et se déploient dans la musique.
Le second mouvement possède un univers sonore statique où la structure harmonique et mélodique du premier mouvement est reprise, ralentie et élargie. Le mouvement s’arrête sur une mention d’un élément musical de l’opéra. Dans le troisième mouvement, tous ces éléments musicaux rythmés et dynamiques reviennent en force. J’ai l’impression, d’ailleurs, que l’élaboration de l’opéra m’a donné une nouvelle vision de l’utilisation de la mélodie et des longs phrasés expressifs. C’est quelque chose qui, je crois, transparaît dans cette composition.
Notes de programme rédigées par Hannah Chan-Hartley
Au nombre des compositeurs du Canada les plus mondialement renommés et les plus joués du XXe siècle, Claude Vivier (1948-1983) a achevé 50 œuvres au cours de sa brève mais brillante carrière. (Sa vie a pris fin tragiquement lorsqu’il a été assassiné, à Paris, à l’âge de 34 ans.) Il a composé sa Pièce pour violon et clarinette en 1975, dans le cadre d’une commande de sept pièces pour le prestigieux concours de musique canadien Tremplin international pour jeunes interprètes. Comme le souligne le musicologue Bob Gilmore, cette composition est la dernière de la série, fruit d’une fascinante réflexion « après coup », et « comme il sied à un ensemble de pièces de concours, chaque œuvre constitue une exploration poussée de l'instrument en vedette, offrant une occasion de mettre en valeur la technique de l'interprète. »
Cette œuvre relativement précoce témoigne de la maîtrise qu’avait atteint Vivier des timbres particuliers à chaque instrument du duo, séparément et ensemble, et de l’utilisation créative qu’il en faisait. L’arc général de la pièce suit le violon et la clarinette, évoluant ensemble et en dialogue, depuis les registres inférieurs des instruments jusqu’à des hauteurs éthérées vers la fin. Il y a une qualité d’improvisation dans la façon dont ils sondent et explorent différentes idées motiviques – une seule note, au début, puis des modèles de gammes expansives, comme au point culminant de la pièce. Des passages mélodiques doux et mystérieux sont interrompus, par moments, par de brusques emportements, ou font irruption au cœur de ces emballements soudains, avant de se fondre dans l’éther aussi vite qu’ils sont apparus. Dans l’ensemble, le climat est assez envoûtant, méditatif et détaché des contingences terrestres, donnant l’impression, selon le mot de Gilmore évoquant la musique de Vivier, « d’habiter un royaume crépusculaire entre la réalité et l’imagination ».
Note de programme par Hannah Chan-Hartley (traduit de l’anglais)
La musique de la compositrice canadienne Keiko Devaux (née en 1982) repose sur un amour des sons et des méthodes électroacoustiques. L’artiste manipule et déforme des sons à l’aide d’outils numériques, transformations qu’elle exprime sous forme de transcriptions écrites ou qu’elle retraduit sous forme acoustique ou sur une partition. En 2020, elle a été choisie parmi les compositrices de la nouvelle résidence Carrefour du CNA, un programme conçu en partenariat avec le Conseil des arts du Canada. Sa première commande à ce titre est une œuvre pour septuor de cuivres. Dans Bioluminescence (2021), les membres de l’Orchestre du CNA produisent des sons multiphoniques sur les cuivres, une technique où deux notes ou plus sont jouées en même temps, pour recréer l’éclat des lucioles par le son. Keiko Devaux évoque son œuvre en ces mots :
« J’ai toujours été attirée par l’aspect insaisissable et dynamique de la bioluminescence. C’est un mécanisme d’adaptation des organismes marins et terrestres qui a plusieurs fonctions. La bioluminescence s’exprime d’innombrables manières, aussi complexes que magnifiques, et n’a eu de cesse d’évoluer. Autrefois, on estimait même que les rencontres entre les humains et les différentes formes d’organismes émettant de la lumière tenaient peut-être du monde spirituel. Plusieurs hypothèses sont également nées de la bioluminescence qui existe à la surface de l’eau : le reflet des étoiles, le feu des volcans sous-marins, les lumières d’un bateau de pêche fantôme. Dans le folklore japonais, on parle parfois d’Onibi, une lumière fantôme et atmosphérique qui transporte les esprits des humains et des animaux : les voyageurs parlent d’une « mer qui brûle ».
Les lucioles, des organismes terrestres bioluminescents qui sont communément étudiés, symbolisent également la spiritualité et la lumière fugace. Leurs clignotements au rythme irrégulier renforcent cette impression qu’elles ne sont pas vraiment là. Puisque la plupart de ces créatures n’émettent de la lumière que dans des endroits calme et sombre ou dans les eaux profondes et obscures en haute mer, la bioluminescence est un phénomène qui se cherche, qui s’observe en silence et qu’on attend patiemment. C’est un événement spécial, de nature imprévisible et d’une complexité fragile.
Bioluminescence s’inspire de cette merveilleuse expérience pour explorer le monde des sons multiphoniques sur les cuivres. La multiphonie, surtout chez les cuivres, présente ces mêmes caractéristiques de complexité, de fragilité et de patience. L’organisation de cette œuvre, autant rythmique que spatiale, évoque d’une manière très abstraite les organismes qui clignotent et luisent faiblement dans les profondeurs de l’océan. Cependant, certains éléments de sa structure, comme cette manie de se synchroniser en groupe ou d’adapter le rythme selon la proximité, évoquent des caractéristiques appartenant à quelques espèces de lucioles. Bioluminescence est un hommage à ces éléments qui vibrent et brillent dans la nature et dans la musique. »
Notes de programme rédigées par Hannah Chan-Hartley
« Une résidence de deux ans permettant à des compositeurs de travailler en étroite collaboration avec Alexander Shelley et l’Orchestre du Centre national des Arts, quelle occasion précieuse et captivante! Je suis remplie de reconnaissance à l’idée d’œuvrer avec les musiciens et le directeur artistique de l’Orchestre, mais aussi avec toute l’équipe du CNA, et ainsi d’apprendre, de relever des défis et de développer ma pratique de compositrice. »
Keiko Devaux (1982) est une compositrice de musique nouvelle basée à Montréal.
Ses œuvres ont été interprétées, entre autres, par le Nouvel Ensemble Moderne, les ensembles Musica Assoluta et Arkea, le quatuor Prometeo et l’Ensemble Wapiti au Canada, en France, en Allemagne et en Italie. Elle compose régulièrement pour une variété d’ensembles et collabore avec des chorégraphes et des cinéastes.
La démarche de Devaux naît d’un intérêt pour les sons et les méthodologies électroacoustiques. La compositrice manipule et déforme d’abord des sons électroacoustiques à l’aide d’outils numériques, puis en produit des transcriptions avec notations musicales, ramenant ces sons dans le domaine acoustique. Elle s’intéresse notamment à la dimension émotionnelle et affective de la musique, au phénomène de l’auto-organisation dans la nature et chez les êtres vivants, et à l’effacement des frontières entre genres musicaux. Dans sa musique, elle superpose et agence entre eux des éléments mélodiques ou harmoniques contrastés issus de sources sonores très différentes. La distorsion de leurs attributs temporels, fréquentiels et sonores permet de fusionner langage tonal traditionnel et éléments bruitistes d’inspiration plus électroacoustique.
Devaux est lauréate de nombreux prix et distinctions, dont le Prix Jan V. Matejcek pour une nouvelle œuvre de musique classique (2019), une bourse du Rotary Club de Sienne pour des études à l’Accademia Chigiana auprès de Salvatore Sciarrino (2018), le Concours de composition de l’OUM (2016 et 2018) et les prix du jury et du public de la 5e édition du Concours Accès Arkea (2017). Créée par le Nouvel Ensemble Moderne, sa composition Ebb a été finaliste pour un prix Opus (création de l’année) en 2017–2018, et Ombra, finaliste du Prix du CALQ – Œuvre de la relève à Montréal 2018. En 2019, elle a remporté la toute première Commande Azrieli de musique canadienne, assortie d’une bourse de 50 000 $, la plus importante du genre au Canada et l’une des plus importantes au monde.
Devaux a déjà été organisatrice du Labo de musique contemporaine de Montréal et compositrice en résidence au Nouvel Ensemble Moderne (2016–2018). Elle est compositrice agréée au Centre de musique canadienne et présidente du conseil d’administration de Codes d’accès.
Originaire de la Colombie-Britannique, Devaux a fait des études d’interprétation (piano) tout en composant pour des groupes rock indépendants, avec lesquels elle a aussi tourné et enregistré plusieurs albums. Elle détient un baccalauréat en musique (écriture) et une maîtrise en composition instrumentale de l’Université de Montréal. Elle a également étudié avec le maestro Salvatore Sciarrino à l’Accademia Musicale Chigiana à Sienne, en Italie (2017–2019). Elle est actuellement doctorante en composition et création sonore à l'Université de Montréal, sous la direction d’Ana Sokolović et Pierre Michaud.
Quand il a été assassiné dans son appartement parisien à 34 ans, le Québécois Claude Vivier était déjà largement reconnu comme l’un des plus brillants compositeurs que le Canada ait produits. Depuis, sa renommée a atteint des proportions quasi mythiques, et sa musique continue d’être jouée avec une régularité plutôt rare pour un compositeur contemporain. À la suite de l’annonce de la mort de Vivier, le critique et musicologue Harry Halbreich écrivit dans Harmonie-Panorama Musique : « Sa musique ne ressemble vraiment à aucune autre, et se situe tout à fait en marge de tous les courants. D’une expression directe et bouleversante, sa musique ne désorientait que les cœurs secs, incapables de classer ce marginal de génie. Claude Vivier avait trouvé ce que tant d’autres cherchaient et cherchent : le secret d’une véritable nouvelle simplicité. »
Claude Vivier a étudié la musique à Montréal, en Hollande, en France et en Allemagne. Épris des cultures asiatiques, il a effectué un séjour prolongé à Bali qui a profondément influencé sa musique. Une fascination pour le plain-chant, reliquat de ses racines catholiques, et les thèmes récurrents de la mort et de l’immortalité colorent aussi sa musique. Au moment de sa mort, il travaillait à une œuvre chorale intitulée Glaubst du an die Unsterblichkeit der Seele? (Crois-tu en l’immortalité de l’âme?).
Premier chef invité de l’Orchestre philharmonique de la BBC et de l’Orchestre du Centre national des Arts, John Storgårds mène de front une carrière de chef d’orchestre et de violoniste virtuose, et est renommé pour ses programmes innovants et ses prestations à la fois fougueuses et raffinées. Il assure également depuis 25 ans la direction artistique de l’Orchestre de chambre de Laponie, renommé partout dans le monde pour ses prestations audacieuses et ses enregistrements primés.
Sur la scène internationale, Storgårds se produit régulièrement avec les orchestres philharmoniques de Berlin, de Munich et de Londres, l’Orchestre national de France et l’Orchestre symphonique de la radio de Vienne, de même que les principaux orchestres scandinaves, y compris l’Orchestre philharmonique d’Helsinki, dont il a été chef attitré de 2008 à 2015. Il retourne régulièrement diriger l’Orchestre de chambre de Munich où il a été partenaire artistique de 2016 à 2019. Sur les autres continents, il a été invité au podium des orchestres symphoniques de Sydney, de Melbourne, de la NHK à Tokyo et Yomiuri du Japon, ainsi que des orchestres symphoniques de Boston et de Chicago et de l’Orchestre philharmonique de New York.
La discographie primée du maestro comporte des enregistrements d’œuvres de Schumann, Mozart, Beethoven et Haydn, mais aussi des raretés de Holmboe et Vask, où on peut l’entendre comme soliste au violon. Avec l’Orchestre philharmonique de la BBC, il a gravé sous étiquette Chandos l’intégrale des symphonies de Nielsen (2015) et de Sibelius (2014), qui lui ont valu les éloges de la critique. En novembre 2019, il a publié le troisième et dernier volume des œuvres du compositeur américain d’avant-garde George Antheil. Leur dernier projet en date est l’enregistrement des symphonies tardives de Chostakovitch, notamment celui de la Symphonie no 11 paru en avril 2020. En 2023, Storgårds et l’Orchestre philharmonique de la BBC ont été en lice pour le titre d’orchestre de l’année décerné par le magazine Gramophone.
John Storgårds a étudié le violon auprès de Chaim Taub et la direction d’orchestre auprès de Jorma Panula et d’Eri Klas. Il a reçu le Prix de la musique de l’État finlandais en 2002 et le prix Pro Finlandia en 2012.
Yosuke Kawasaki est violon solo de l’Orchestre du CNA et premier violon invité de l'orchestre symphonique NHK à Tokyo. Sa polyvalence artistique lui a permis de faire carrière en musique symphonique, en musique de chambre et comme soliste. Comme musicien d’orchestre, il a fait ses débuts à l’Orchestre symphonique de Montgomery. Il a ensuite été violon solo à l’Orchestre de chambre Mito, à l’Orchestre Saito Kinen et au Japan Century Orchestra. Comme artiste solo et chambriste, il a fait carrière sur cinq continents. Il a collaboré avec des musiciens comme Seiji Ozawa, Pinchas Zukerman et Yo-Yo Ma, et s’est produit dans les plus prestigieuses salles du monde, dont le Carnegie Hall, le Suntory Hall et le Royal Concertgebouw.
Yosuke est actuellement membre de deux ensembles, Trio Ink et Mito String Quartet. Passionné de musique de chambre, il est directeur musical du Festival de musique Affinis au Japon. Il est aussi conseiller artistique d’un festival de musique de chambre bulgare appelé Off the Beaten Path.
En tant qu’enseignant, Yosuke a œuvré partout au Canada, offrant des classes de maître et jouant avec des élèves dans leurs écoles. Spécialiste du répertoire pour quatuor à cordes, il est devenu à 26 ans le plus jeune enseignant de l’académie internationale de musique de chambre Ozawa, un poste qu’il s’est vu confier par Seiji Ozawa. Il a aussi été professeur adjoint de violon à l’Université d’Ottawa de 2013 à 2022, aux côtés du très aimé pédagogue Yehonatan Berick.
Yosuke a commencé le violon à l’âge de six ans, d’abord sous la tutelle de son père Masao Kawasaki, puis sous celle de Setsu Goto. Il a par la suite été accepté dans la section précollégiale de l’école Juilliard, et a été diplômé de cette institution en 1998. Il y a étudié auprès de Dorothy DeLay, Hyo Kang, Felix Galimir et Joel Smirnoff.
Violoniste canadienne d’ascendance allemande et libanaise, Jessica Linnebach est une artiste accomplie menant une carrière riche et diversifiée de soliste, de chambriste et de musicienne d’orchestre.
Reconnue pour sa « sonorité évoquant le caramel brûlé, sa virtuosité téméraire […] et son lyrisme romantique » (Artsfile), Jessica s’est produite comme soliste avec des orchestres du monde entier. Chambriste passionnée, elle fait partie du quatuor à cordes Ironwood avec ses collègues de l’Orchestre du CNA Emily Kruspe, Carissa Klopoushak et Rachel Mercer. L’ensemble participe à de nombreuses séries de concerts, telles les Sessions WolfGANG et Musique pour un dimanche après-midi au CNA, et à des festivals de musique de chambre, comme le Chamberfest d’Ottawa, Pontiac Enchanté, Ritornello et Classical Unbound. S’employant à atteindre un vaste public, Jessica est membre de la direction artistique de Classical Unbound, le festival de musique de chambre du comté de Prince Edward.
Acceptée au prestigieux Institut de musique Curtis de Philadelphie à l’âge de dix ans, Jessica demeure l’une des plus jeunes élèves à avoir obtenu un baccalauréat en musique de cet établissement. Elle y eut pour maîtres Aaron Rosand, Jaime Laredo et Ida Kavafian. Elle a ensuite étudié auprès de Pinchas Zuckerman et Patinka Kopec à la Manhattan School of Music de New York, qui lui a décerné une maîtrise alors qu’elle n’avait que 18 ans.
Jessica vit à Ottawa et occupe le poste de violon solo associée à l’Orchestre du CNA depuis 2010. Leader née, elle a été à plusieurs reprises violon solo invitée pour l’Orchestre symphonique de Pittsburgh, l’Orchestre symphonique d’Indianapolis et l’Orchestre philharmonique de Buffalo.
Jessica joue sur un violon datant d’environ 1840, créé par le luthier Jean-Baptiste Vuillaume (modèle de 1737 Guarnerius del Gésu). Ses archets ont été confectionnés par Ron Forrester et Michael Vann.
Jethro Marks a été nommé alto solo de l’Orchestre du Centre national des Arts au printemps 2011. L’artiste originaire de Vancouver s’est produit comme soliste et chambriste partout au Canada et aux États-Unis, ainsi qu’en Chine, au Mexique et en Europe, et est un collaborateur régulier de nombreux artistes et ensembles. Il est premier alto des Zukerman ChamberPlayers, ensemble à cordes dirigé par Pinchas Zukerman qui a sorti un quatrième album en 2008 et qui a fait des tournées chaudement applaudies dans des festivals au Canada, aux États-Unis, en Europe, en Chine, en Amérique du Sud et en Nouvelle-Zélande.
Le jeune Jethro a grandi avec ses quatre frères dans une famille de musiciens. Il a d’abord étudié le violon avec son père, membre de l’Orchestre symphonique de Vancouver. Puis durant sa formation à l’Université de l’Indiana à Bloomington, intrigué par les sonorités riches et sombres de l’alto, il a commencé à s’intéresser à cet instrument et à prendre des leçons auprès d’Atar Arad. Il a remporté notamment le premier prix au concours de quatuor Kuttner ainsi qu’au concours de concerto, et s’est vu décerner le prestigieux Performers Certificate. En 1998, il était le seul altiste admis au Zukerman Program de la Manhattan School of Music, école où il a récolté le premier prix au Concours de concerto. En 1999, il a participé comme étudiant à l’Institut estival de musique du CNA, où il est retourné les deux étés suivants à titre de mentor. Il a fait ses débuts à la radio de CBC en 2003 en interprétant à l’alto le 24ᵉ Caprice de Paganini.
Chambriste passionné, Jethro a collaboré avec certains des plus illustres interprètes et ensembles de chambre de notre temps, dont Leon Fleisher, Lynn Harrell, Gary Hoffman, Jaime Laredo, Michael Tree, Itzhak Perlman, Yefim Bronfman, Emanual Ax et le Quatuor Orion. Il a pris part à des festivals du monde entier, notamment le Verbier Festival, le Festival de musique de chambre de Santa Fe, le Festival de musique de St. Barthelemy, le Banff Festival of the Arts, le Festival de Lanaudière, l’Agassiz Festival, les festivals de Ravinia, d’Aspen et de Tanglewood, le Musica Mundi en Belgique, le festival du Schleswig-Holstein en Allemagne, le Mostly Mozart, le 92nd St. Y, ainsi que les Jupiter and Lyric Chamber Music Societies à New York. Il se produit régulièrement dans des concerts de musique de chambre de la série Musique pour un dimanche après-midi du CNA, ainsi que dans le cadre de festivals de musique de chambre d’Ottawa.
Jethro a fait ses débuts comme soliste avec l’Orchestre du Centre national des Arts en 2004 dans Harold en Italie, et en 2007, il a créé le Concerto pour alto de Steven Gellman avec l’Orchestre symphonique d’Ottawa. En 2014, il a joué un concerto de Malcolm Forsyth avec la violoncelliste Amanda Forsyth. Il se produit souvent avec le pianiste d’Ottawa Mauro Bertoli et donne des récitals partout au Canada.
Qualifiée de « chambriste authentique » (The Globe and Mail) qui sait créer des « moments de pure magie » (Toronto Star), la violoncelliste canadienne Rachel Mercer s’est produite comme soliste et chambriste sur cinq continents.
Lauréate du Grand Prix Vriendenkrans d’Amsterdam (2001), elle est violoncelle solo de l’Orchestre du CNA à Ottawa et codirectrice artistique de la série de concerts de musique de chambre 5 at the First à Hamilton et à Orléans, en Ontario. Elle est membre du duo Mercer-Park, du trio St. John-Mercer-Park et du quatuor Ironwood, et a été violoncelliste pour le quatuor pour piano Ensemble Made in Canada, lauréat d’un prix JUNO (2008-2020), pour le trio AYR (2010-2020) et pour le quatuor Aviv (2002-2010). Elle a donné des classes de maître en Amérique du Nord, en Afrique du Sud et en Israël ainsi que des conférences sur le jeu et les carrières en musique. Participant activement à la diffusion de la musique canadienne contemporaine, elle a commandé et joué plus de 30 compositions, dont des concertos pour violoncelle signés Steward Goodyear et Kevin Lau et des œuvres solo et de musique de chambre de Vivian Fung, Andrew Downing, Alice Ho, David Braid, Kelly-Marie Murphy, John Burge et Jocelyn Morlock.
Parmi ses récents albums de musique de chambre et d’œuvres solo, on compte Kevin Lau: Under A Veil of Stars (Leaf Music), Our Strength, Our Song (Centrediscs), John Burge: One Sail (Naxos), Alice Ho: Mascarada (Centrediscs), ainsi que les suites complètes de Bach (Pipistrelle, 2012) jouées sur le violoncelle Stradivarius Bonjour de 1696 provenant de la Banque d’instruments de musique du Conseil des arts du Canada. Rachel Mercer joue actuellement sur un violoncelle fabriqué au XVIIe siècle en Italie du Nord.
La contrebassiste Hilda Cowie a été bercée par la musique dès son enfance. Née d’une mère contrebassiste et d’un père tromboniste, elle a embrassé tout naturellement une carrière musicale. C’est auprès de sa mère, contrebassiste à l’Orchestre symphonique de la Nouvelle-Écosse, qu’elle s’est initiée à l’instrument au début de l’école secondaire, avant de devenir l’élève de Joel Quarrington à l’Université de Toronto et à la Glenn Gould School du Conservatoire royal de musique de Toronto.
Active sur la scène musicale canadienne, Hilda s’est produite dans différents types de concerts d’un océan à l’autre du Canada. En plus de récitals présentés à Ottawa, Halifax et Toronto, elle a été contrebasse solo des orchestres symphoniques de Winnipeg et de Kingston, ainsi que de l’Orchestre de chambre du Manitoba. Elle a aussi joué avec la plupart des grands orchestres canadiens, dont l’Orchestre symphonique de Toronto, la Canadian Opera Company, l’Orchestre symphonique de la Nouvelle-Écosse et l’Orchestre symphonique de Montréal.
Hilda a en outre collaboré à des enregistrements de l’Orchestre du CNA, de l’Orchestre de chambre du Manitoba et du Gruppo Montebello du Centre des arts de Banff. Elle aime faire de la musique de chambre avec amis et collègues. Hilda est membre de l’Orchestre du Centre national des Arts depuis 2001.
Kimball Sykes est clarinette solo de lʼOrchestre du Centre national des Arts depuis 1985.
Originaire de Vancouver, il obtient un baccalauréat en musique de l’Université de la Colombie-Britannique, où il a étudié avec Ronald de Kant. En 1982, alors membre de lʼOrchestre national des jeunes du Canada, il reçoit la première des deux bourses du Conseil des Arts du Canada qui lui seront décernées afin de lui permettre dʼétudier avec Robert Marcellus à Chicago. Au fil des ans, il participe au festival de la School of Fine Arts de Banff, au Festival de musique de chambre d'Ottawa, de même quʼau Festival Scotia et au Festival d’Orford.
Il s’est produit sur place et en tournée avec l’Orchestre symphonique de Vancouver, a été membre de l'orchestre de l’Opéra de Vancouver et l’un des membres fondateurs du Vancouver Wind Trio. Il a aussi été clarinette solo de l'Orchestre symphonique d’Honolulu de 1983 à 1985.
Kimball s’est produit comme soliste avec l’Orchestre du CNA à de nombreuses reprises. En mai 2000, il a créé Vagues immobiles, un concerto pour clarinette que le CNA avait commandé à son intention au compositeur Alain Perron, sous la direction de Pinchas Zukerman, qui l’a également dirigé en novembre 2002 dans le Concerto pour clarinette de Copland. Il a aussi joué en soliste pour Thirteen Strings, l’Orchestre symphonique d’Honolulu et l’Orchestre philharmonique d’Auckland, entre autres.
Kimball a joué en soliste ou dans des ensembles de musique de chambre dans le cadre de diverses émissions de la chaîne anglaise de la Société Radio-Canada. Il a participé à l’enregistrement de l’Octuor de Schubert avec les Chambristes du Canada pour les Disques SRC. Il a gravé aussi le Quintette avec clarinette de Mozart avec Pinchas Zukerman et les anciens chefs de pupitre de l’Orchestre du CNA Donnie Deacon, Jane Logan et Amanda Forsyth, pour le CD double consacré à Mozart et publié par les Disques SRC, mis en nomination pour un prix Juno en 2004.
Kimball Sykes enseigne présentement à l’Université dʼOttawa.
Christopher Millard, qui compte parmi les instrumentistes à vent les plus connus au Canada, s’est joint à l’Orchestre du Centre national des Arts en 2004 à titre de basson solo, après avoir passé 28 ans au sein de l’Orchestre symphonique de Vancouver et de l’Orchestre de CBC Radio. Il est aussi basson solo du Grand Teton Music Festival et a fait cinq tournées avec le chef Valery Gergiev et l’Orchestre mondial pour la paix.
Éminent pédagogue, M. Millard a été professeur à l’Université Northwestern (Illinois) jusqu’en 2014. Il continue de donner des classes de maître dans bon nombre des écoles de musique les plus prestigieuses, dont le Curtis Institute of Music, la Manhattan School, l’Université Rice, l’Université de l’Indiana, le National Orchestral Institute, le New World Symphony et, au Canada, le Domaine Forget. Pendant 20 ans, il a donné des cours de basson aux participants à l’Orchestre national des jeunes du Canada, contribuant à former une nouvelle génération d’instrumentistes à vent canadiens. On retrouve aujourd’hui quantité de ses anciens élèves en poste dans des orchestres canadiens et américains. Il a étudié avec Roland Small et le légendaire Sol Schoenbach au Curtis Institute of Music, ainsi qu’avec le grand flûtiste français Marcel Moyse.
M. Millard, qui est régulièrement invité à se produire et à enseigner à différents festivals – Scotia, Banff, Orford et Ottawa ChamberFest –, s’est aussi produit sur scène et sur disque avec la Chamber Music Society du Lincoln Center, au festival de Marlboro, au Chamber Music Northwest, au festival de musique de chambre de Santa Fe et avec l’International Double Reed Society, en plus d’avoir été soliste avec de nombreux orchestres. Il se produit régulièrement, à Ottawa et en tournée, avec le Quintette à vent du Centre national des Arts, ensemble d’excellente réputation qui a gravé un premier album sous l’étiquette Naxos.
Christopher Millard a reçu des critiques très élogieuses pour ses nombreux enregistrements chez BIS, Naxos, Arabesque, Disques SRC et Summit, parmi lesquels figure un album de la prestigieuse série « OrchestraPro ». Son enregistrement du Concerto pour basson de Jacques Hétu a été couronné d’un prix JUNO en 2004. M. Millard est une sommité en acoustique de fabrication d’anches et un technicien expert en instruments à vent.
Cor solo de l’Orchestre du Centre national des Arts depuis 2002, Lawrence Vine a déjà occupé ce même poste au sein de l’Orchestre philharmonique de Calgary, de l’Orchestre symphonique de Winnipeg et du Manitoba Chamber Orchestra.
Chambriste très apprécié, il a partagé la scène avec Andrew Dawes, Lynn Harrell, Joseph Kalichstein, Anton Kuerti, Malcolm Lowe, Menahem Pressler, Pascal Rogé, David Schifrin, Joseph Silverstein et Pinchas Zukerman. Il se produit régulièrement, à Ottawa et en tournée, avec le Quintette à vent du Centre national des Arts, un ensemble très applaudi qu’on retrouve sous étiquette Naxos.
Comme soliste, il s’est produit avec l’Orchestre du CNA, l’Orchestre symphonique de Winnipeg, le Manitoba Chamber Orchestra et l’ensemble Thirteen Strings d’Ottawa. Il a aussi joué dans de nombreux festivals, notamment au Festival de musique de chambre de Santa Fe, au Banff Centre for Fine Arts, au Kent/Blossom Music de Cleveland, au Festival international de musique de chambre d’Ottawa et au Festival Musique et autres mondes d’Ottawa.
Très actif comme professeur et animateur d’ateliers, il enseigne le cor à l’Université d’Ottawa. Il a aussi enseigné à l’Université du Manitoba et a donné des classes de maître à la Manhattan School of Music, au Peabody Conservatory de Baltimore, à l’Université Roosevelt de Chicago, au Conservatoire royal de musique de Toronto, à l’Université Wilfrid Laurier et aux universités du Colorado, de Toronto, de la Colombie-Britannique, de Calgary et de Victoria. Il fait par ailleurs partie du corps professoral de l’Institut estival de musique du CNA.
Le Globe and Mail de Toronto a vanté son « jeu magnifique et brillant »; le Winnipeg Free Press a souligné « son phrasé délicat, sa sonorité ronde et son sens de l’équilibre »; l’Ottawa Citizen a applaudi « son jeu plein d’assurance, et sa sonorité claire et remarquablement subtile »; et The Gazette de Montréal a qualifié son jeu de « radieux ».
Née à Sherbrooke, au Québec, Julie Fauteux se joint à l'Orchestre du CNA en 1999 à titre de cor solo associée. Elle a étudié auprès de James Somerville au Conservatoire de musique de Montréal, où elle a remporté un premier prix à la fin de ses études.
Dès sa sortie du Conservatoire, âgée d'à peine 21 ans, elle part pour l'Espagne où elle est nommée cor solo de l'orchestre symphonique de la Galice et, par la suite, de l'orchestre philharmonique royal de la Galice au sein duquel elle demeure jusqu'à son retour à Ottawa, en 1999.
Julie s’est produite comme soliste avec divers orchestres, notamment l'Orchestre symphonique de Sherbrooke et l'orchestre philharmonique royal de la Galice, et a remporté le premier prix dans la catégorie des cuivres au concours de musique de l'Orchestre symphonique de Québec. De plus, elle a fait partie de l'Orchestre national des jeunes du Canada pendant trois ans.
Elle a également été invitée, en 1998, à donner des concerts avec l'orchestre philharmonique de Berlin, sous la direction de Mariss Jansons.
En plus de son travail au sein d'orchestres, Julie aime la musique de chambre et l'enseignement. Elle se produit d’ailleurs régulièrement dans le cadre du Festival de musique de chambre d’Ottawa. Elle est professeur de cor au Conservatoire de musique de Gatineau. En Espagne, elle a enseigné à l'académie de l'orchestre philharmonique royal de la Galice, et à l’été 2006, elle a fait partie du corps professoral du Banff Centre.
Depuis octobre 2017, Louis-Pierre Bergeron est le fier quatrième cor de l'Orchestre du Centre National des Arts. Il était auparavant troisième cor à l'Orchestre symphonique de Montréal, deuxième cor à l'Orchestre Métropolitain, et cor solo à l'Orchestre symphonique de Trois-Rivières. Il collabore encore régulièrement avec les Violons du Roy.
Louis-Pierre a étudié auprès de Teunis van der Zwart au Conservatoire d'Amsterdam, et avec John Zirbel à l'Université McGill et au Aspen Music Festival and School. Ardent défenseur du cor naturel, il a joué et enregistré avec de prestigieux ensembles de musique ancienne, notamment le Freiburger Barockorchester, Tafelmusik et Europa Galante.
Il est également actif dans la pop; en 2015, il formait le Montréal Horn Stars, un quintette de cuivres pour lequel il est aussi arrangeur. Le groupe collabore avec des artistes tels Patrick Watson, Bernard Adamus, Louis-Jean Cormier et Klô Pelgag. On a pu les entendre au Festival de Jazz de Montréal, aux Francofolies de Montréal et au Festival d’été de Québec.
Il donne des concerts éducatifs dans les écoles primaires de la région avec son quintette à vents Ayorama, et pour les aînés dans les centres de soins de santé avec le duo Moon Palace qu’il a fondé avec sa conjointe, l'Assistante violoncelle solo de l’OCNA, Julia MacLaine.
Dans ses temps libres, Louis-Pierre pratique le hockey, le ski de fond et le cyclotourisme. Il possède une belle collection de disques vinyles et d’instruments anciens.
Après trois saisons couronnées de succès à titre de trompette solo par intérim de l’Orchestre du Centre national des Arts, Karen Donnelly a fait l’unanimité lors du choix du titulaire permanent du poste en octobre 1999. Elle se dit toujours ravie d’évoluer au sein de ce merveilleux ensemble.
Avant de se joindre à l’Orchestre du CNA, elle était musicienne pigiste à Montréal, où elle s’est produite avec la plupart des ensembles de la région, dont l’Orchestre symphonique de Montréal, et elle a occupé le poste de trompette solo d’Orchestra London (Canada) de 1994 à 1996. Elle a par ailleurs été trompette solo invitée dans plusieurs ensembles : les orchestres symphoniques de Toronto, de Saint-Louis et de Vancouver, Les Violons du Roy et l’Orchestre philharmonique de Calgary. Elle est actuellement trompette solo associée de l’Orchestre du festival de musique de Sun Valley.
On a également pu l’entendre comme soliste avec un grand nombre d’ensembles professionnels et communautaires tels que l’Orchestre du CNA, l’Orchestre de chambre Thirteen Strings, les orchestres symphoniques de Kingston, de Saskatoon et de McGill, l’Orchestra London, le Hannaford Silver Street Band, le National Honour Band of Canada, le Parkdale Orchestra, l’ensemble à vents de l’Université de Regina et de nombreux ensembles d’écoles secondaires de la région.
En 2019, la trompettiste a lancé l’initiative Canadian Women’s Brass Collective pour mettre à l’honneur les joueuses de cuivres et offrir une visibilité et du mentorat aux jeunes générations.
L’éducation musicale a toujours occupé une place importante dans sa carrière. Sa collaboration avec le quintette de cuivres True North donne lieu à des concerts éducatifs et des ateliers dans les écoles. Dans le cadre des programmes d’apprentissage et de médiation du CNA, elle a donné des classes de maître en Suisse, au Mexique, en Chine, aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Suède et au Canada.
Elle enseigne depuis 2002 à l’Université d’Ottawa et collabore depuis 2009 avec le programme OrKidstra à titre de conseillère pour les cuivres.
Karen Donnelly a étudié à l’Université de Regina et à l’Université McGill, où elle a obtenu une maîtrise en musique. Mais elle ne serait pas musicienne sans le programme d’harmonie de son école dans sa ville natale de Regina, en Saskatchewan.
Né à Montréal, Donald Renshaw a obtenu son baccalauréat en musique avec distinction en trombone à l'Université McGill, en 1977, et une maîtrise de l'École Juilliard de New York, en 1982.
Après avoir obtenu son diplôme en 1977, il a travaillé comme musicien contractuel aussi bien dans des ensembles de musique classique que dans le domaine commercial, touchant à une vaste gamme de styles musicaux, jouant par exemple de la saqueboute avec le Studio de musique ancienne de Montréal sous la direction de Christopher Jackson et avec la Société de musique contemporaine du Québec sous la direction de Serge Garant. Il a accompagné des chanteurs et a joué dans des orchestres de jazz et des ensembles big band.
Pendant son séjour à New York, M. Renshaw s'est produit régulièrement au Carnegie Hall au sein du National Orchestra de New York. À cette époque, il a participé aux sessions d'été de l'Orchestre national des jeunes du Canada et au Festival de Tanglewood, dans le Massachusetts. En 1983, l'Orchestre symphonique de Montréal a invité M. Renshaw à se produire à titre de trombone solo. Il a été nommé trombone solo de l'Orchestra London Canada en 1983, poste qu’il a occupé pendant trois ans tandis qu'il enseignait à l'Université Western Ontario.
En 1986, il est devenu trombone solo de l'Orchestre du Centre national des Arts et a enseigné le trombone, le tuba et la musique de jazz au Conservatoire de musique du Québec à Hull de 1987 à 1994. Il a été membre fondateur du Quintette de cuivres Rideau Lakes (maintenant le Quintette de cuivres du CNA), du Capital BrassWorks Ensemble et du trio de cuivres Ambassador, et a enseigné à l’Université d’Ottawa.
Avec son épouse Linda Renshaw, il a eu deux fils, Adam et Aaron, dont il était très fier.
Né à Melfort (Saskatchewan), Colin Traquair a grandi à Regina. Il occupe la chaise de deuxième trombone de l’Orchestre du Centre national des Arts depuis 1989. Il a aussi joué pendant quatre saisons au sein de l’Orchestre symphonique de Kitchener-Waterloo et a été trombone solo de l’Orchestre symphonique d’Ottawa de 1995 à 2002.
Il a étudié auprès de Frank Crisafulli et d’Arnold Jacobs, a obtenu sa maîtrise à l’Université Northwestern en 1988 et son baccalauréat à la University of Northern Colorado en 1985. Par ailleurs, il a étudié à Berlin avec Christhard Gössling, premier trombone de l’Orchestre philharmonique de Berlin.
Colin s’est produit en soliste avec l’Orchestre symphonique d’Ottawa et au Festival de musique de chambre d’Ottawa et a joué avec l’Orchestre symphonique de Montréal, l’Orchestre symphonique de Toronto et l’Orchestre symphonique de Nouvelle-Écosse. Par ailleurs, il est cofondateur de Capital BrassWorks, ensemble de cuivres basé à Ottawa.
Originaire de Toronto, Chris apprend à jouer le tuba dès l’âge de 12 ans à l’école publique Winona Drive, et se découvre instantanément une passion pour l’interprétation. Lorsqu’il est à Winona, Chris rencontre Chuck Daellenbach du Canadian Brass, qui lui servira de modèle et de mentor tout au long de sa carrière. Toujours à Winona, Chris participe à plus de 50 concerts avec le quintette de cuivres de l’école, notamment dans le cadre d’une tournée au Japon, et ces premières expériences musicales laissent sur lui une empreinte indélébile.
Après avoir obtenu son diplôme de l’Interlochen Arts Academy au Michigan, Chris poursuit son éducation formelle auprès de Dennis Miller à l’Université McGill, Alain Cazes au Conservatoire de Montréal et Dan Perantoni à l’Université de l’Indiana. Il passe ses étés à jouer dans divers orchestres de festivals, dont le National Academy Orchestra (Hamilton, Ontario), le National Repertory Orchestra (Breckenridge, Colorado), le National Orchestral Institute (College Park, Maryland), l’Orchestre des jeunes du Verbier Festival (Suisse) et l’ensemble de la Garde de cérémonie d’Ottawa, une expérience mémorable sur la Colline du Parlement.
La carrière de Chris au sein d’un orchestre professionnel débute en Espagne, où il est tuba solo de l’Orchestre symphonique de Galice pour deux saisons, de 2001 à 2003, avant de rentrer au Canada pour occuper le même poste au sein de l’Orchestre symphonique de Winnipeg. Il reste avec l’ensemble pendant 15 saisons, de 2003 à 2018, avant de devenir tuba solo au sein de l’Orchestre du Centre national des Arts.
Chris est un professeur engagé qui aime partager sa passion pour la musique. Lors de son séjour en Europe, il a été professeur de tuba à l’ESMAE School of Music à Porto, au Portugal, et instructeur de tuba à l’Université du Manitoba. Il est très fier de ses anciens élèves, qui occupent aujourd’hui une gamme de postes.
Chris a pris part à des enregistrements avec les orchestres symphoniques de Montréal et de Winnipeg, l’Orchestre philharmonique royal de Galice, l’Orchestre de chambre du Manitoba et le Canadian Brass, ainsi que dans de nombreux studios aux États-Unis. Il s’est produit comme soliste avec plusieurs ensembles, dont l’Orchestre symphonique de Winnipeg, l’Ensemble de vents de l’Université du Manitoba et l’Orchestre national des jeunes du Canada. Il a assuré la première du Concerto for Tubameister de Victor Davies en 2009 avec l’Orchestre symphonique de Winnipeg, et est toujours à la recherche de nouveaux répertoires pour tuba à interpréter pour les publics canadiens. Lorsqu’il ne joue pas du tuba, Chris aime la course, le golf, et passer du temps avec son épouse, Desiree, et leurs deux enfants, Evelyn et Keenan.
Natif de St. John's (T.-N.-L.), Sean Rice s’est abondamment produit en Amérique du Nord et dans le monde entier. On a pu l’entendre en récital sur les ondes du réseau national de Radio-Canada/CBC et de la station radiophonique SRF, en Suisse, ainsi que dans les diffusions en direct du Festival de Lucerne (Biennale philharmonique de New York, 2016; Orchestre des anciens du festival, 2019).
Reconnu comme interprète de musique contemporaine, il a été qualifié de « protagoniste exubérant d’une grande précision technique » par le New York Times lors d’une prestation du Quintette pour clarinette et cordes de Magnus Lindberg. Il s’est notamment produit au Festival de Lucerne (2019, 2016, 2008-2010), au Chamberfest d’Ottawa, au Musée d’art moderne de New York (série Summergarden, 2007-2009), au Festival estival de musique de Toronto et au Festival de musique de Banff. Ses prestations ont été saluées par la critique dans le New York Times, l’Ottawa Citizen, Musical Toronto et Artsfile. À l’occasion d’une récente interprétation de la pièce Ayre de Golijov au Chamberfest d’Ottawa, Musical Toronto a écrit : « Les interprètes étaient excellents, en particulier Sean Rice, clarinettiste de l’OCNA, qui a livré un solo mélodramatique rivalisant avec les meilleurs efforts klezmer de Giora Feidman ».
À un âge précoce, Sean a été invité à se produire en concert en matinée avec l’Orchestre du Centre national des Arts (Tournée au Canada atlantique de 2002). On a depuis pu l’entendre comme soliste avec l’Orchestre symphonique de Québec, le Nouvel Ensemble Moderne, l’ensemble Axiom, The New Juilliard Ensemble et Symphony Nova Scotia, entre autres. Lauréat de nombreux prix, il a remporté le Concours de concerto canadien de l’Orchestre symphonique de Québec (2006). Au lendemain de ses débuts montréalais avec les Jeunesses Musicales, en 2007, on pouvait lire dans La Presse : « […] le clarinettiste canadien Sean Rice y révéla une technique impeccable, une authentique musicalité, une sonorité tour à tour éclatante et chaleureuse, et un vrai talent de chambriste. » Sean a poursuivi sa saison 2007-2008 avec une première tournée nationale en compagnie du pianiste Jean-Philippe Sylvestre dans le cadre des tournées des Jeunesses Musicales Canada. Il a depuis tourné dans les plus grandes villes des États-Unis, d’Europe, de Malaisie, du Brésil et du Japon.
À titre de pédagogue, Sean a été professeur invité à l’Université Memorial (2017-2018) et a dirigé l’Ensemble de musique contemporaine de l’Université d’Ottawa (2012-2017). Il a également été invité à animer des classes de maître dans des établissements aussi prestigieux que le Collège royal de musique, le Conservatoire central de Beijing, l’Université de Colombie-Britannique et l’Université de l’Ouest de l’Angleterre. De plus, il a siégé au jury de nombreux concours, y compris le Concours national de festivals de musique de l’Association canadienne de festivals de musique. Il se joindra au corps professoral (clarinette) de l’Université d’Ottawa à l’automne 2021.
Sean a fait ses débuts de chef d’orchestre en 2012 à titre de directeur musical de l’Ensemble de musique contemporaine de l’Université d’Ottawa. À l’automne 2017, il a dirigé un ensemble formé d’instrumentistes de l’Orchestre du Centre national des Arts et lancé sa carrière de chef d’orchestre international au festival de la Société internationale de musique contemporaine de Vancouver. Il a en outre été à la tête de l’Orchestre symphonique d’Ottawa pour son concert inaugural de la saison 2021-2022, première prestation de l’ensemble depuis l’éclosion de la pandémie.
Par ailleurs, Sean est de plus en plus reconnu comme animateur d’événements et de balados de musique classique. Sous sa houlette, la série BaladOCNA du Centre national des Arts a non seulement connu beaucoup de succès, mais atteint une réputation internationale grâce à Classic FM, qui la cite au palmarès des dix meilleurs balados de musique classique dans le monde. Sean anime de plus les Sessions Wolfgang, une série de musique contemporaine qu’il a contribué à développer et organiser pour le CNA.
Diplômé de la Memorial University of Newfoundland (baccalauréat en musique), Sean a étudié auprès de Paul Bendzsa. Il a poursuivi sa formation à l’École Juilliard (maîtrise et doctorat) où il a eu pour maître Charles Neidich. Résidant actuellement à Ottawa, Sean se produit régulièrement à titre de récitaliste et de chambriste; il est deuxième clarinette/clarinette basse de l’Orchestre du Centre national des Arts.
Alliance internationale des employés de scène et de théâtre