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Salzbourg, 27 janvier 1756
Vienne, 5 décembre 1791
La dernière symphonie de Mozart n’a jamais perdu la faveur du public en plus de 200 ans d’existence. Elle constitue un sommet alliant à la fois maîtrise symphonique et inspiration artistique, et suscite les louanges les plus éloquentes et les commentaires les plus poétiques de la part de ceux qui apprécient sa beauté et sa perfection. Il fallut six semaines au compositeur pour écrire, à l’été 1788, cette symphonie et deux autres (nos 39 et 40).
Si le sous-titre « Jupiter » n’est pas de Mozart lui-même (il fut attribué à la symphonie plusieurs années après la mort du compositeur par l’imprésario Salomon, celui-là même qui avait fait venir Haydn à Londres), il paraît tout à fait approprié à cette œuvre dont la construction parfaitement maîtrisée évoque des images de pompe, de noblesse et de grandeur olympiennes. Klaus G. Roy y voit « une divinité classique […] Nulle part ailleurs dans sa production, Mozart ne donne aussi directement une impression de maestria, d’autorité et même d’omnipotence. Cette pièce traduit une maîtrise totale des matériaux choisis […] C’est dans cette musique qu’il a vaincu le monde cruel et insensible dans lequel il vivait; il célèbre sa victoire dans une sphère spirituelle qui, au fil des siècles, s’est avérée décisive. Cette symphonie est le dernier éclair lancé par le plus grand des dieux de la musique. »
Le premier mouvement contient trois thèmes distincts, chacun parfaitement équilibré. Le premier thème, brusque et impérieux, attire l’attention avant d’exposer une figure gracieuse et mélodieuse. Le deuxième thème renferme également ses propres contrastes et équilibres : des fragments ascendants et descendants semblables à des gammes, des passages confiés aux cordes uniquement, puis agrémentés de touches colorées des vents, en plus de faire un contraste général avec le premier thème. Quant au troisième thème, de caractère espiègle et capricieux, il a été emprunté à une aria comique que Mozart avait composée quelques mois plus tôt pour une voix de basse (« Un bacio di mano », K. 541), en guise de complément à un opéra d’Anfossi.
Dans le deuxième mouvement, Mozart quitte l’atmosphère digne et énergique de l’allegro pour privilégier expression profonde, éloquence pensive et sobre élégance. Le premier thème est l’un des plus longs que Mozart ait jamais composés. Les violons, jouant en sourdine pendant tout ce passage, confèrent à la musique un caractère mystérieux et réservé. Les trompettes et les timbales sont muettes.
Tout comme le premier mouvement, le menuetto solennel combine les contrastes que produisent les variations de l’intensité sonore, l’alternance de tons gracieux et impérieux, le passage du lyrisme délicat à l’affirmation nette, dans une musique d’une forme délicieusement équilibrée. Parmi les autres caractéristiques de ce mouvement, notons une écriture chromatique plus riche que celle qu’on trouvait habituellement dans les menuets de l’époque. C’est le seul menuet de Mozart qui contient des parties distinctes pour les violoncelles et les basses. Dans la section en trio, le compositeur livre quelques traits d’humour dignes de Haydn, en commençant par un motif de cadence classique qui tient plus à une conclusion qu’à un début.
Le dernier mouvement de forme sonate débute par un motif de quatre notes. Plusieurs nouveaux thèmes ou motifs y font leur apparition. Mozart les intègre tous en tissant un contrepoint fluide faisant appel à toute la gamme des moyens à sa disposition : double et triple contrepoint, inversion thématique, canon, stretto, augmentation et diminution, le tout constituant une éblouissante démonstration d’architecture tonale. La coda olympienne réunit simultanément cinq idées thématiques en un incroyable tour de force contrapuntique.
– Traduit d’après Robert Markow
(1875–1912)
Samuel Coleridge-Taylor est un compositeur, chef d’orchestre et activiste politique anglais qui a combattu les injustices raciales par l’entremise de ses œuvres.
Né à Holborn en 1875 d’une mère anglaise et d’un père originaire de Sierre Leone, il se considérait comme « Anglo-Africain ». Les musiciens blancs new-yorkais le qualifièrent plutôt de « Malher noir » en raison de ses succès professionnels.
Si le compositeur fut nommé en hommage au célèbre poète Samuel Taylor Coleridge, celui-ci devint, étrangement peut-être, une source d’inspiration tout au long de sa carrière.
Coleridge-Taylor grandit au sein d’une famille musicale et apprit le violon auprès de son père dès son plus jeune âge.
La musique traditionnelle africaine influença fortement ses œuvres classiques, ce qui fit de lui l’un des compositeurs les plus avant-gardistes de son époque.
Coleridge-Taylor se démarquait aussi dans sa propension à s’inspirer de la poésie dans ses œuvres, notamment dans sa trilogie de cantates Le chant de Hiawatha, qui comprend une ouverture épique et puise sa source dans un poème d’Henry Wadsworth Longfellow.
Son travail musical et politique fut si apprécié qu’il fut invité à la Maison-Blanche par le président Theodore Roosevelt en 1904, ce qui avait alors semblé un choix audacieux et un pas vers l’avant pour les Afro-Américains.
Samuel Coleridge-Taylor mourut d’une pneumonie le 1er septembre 1912 à Croydon, à l’âge de 37 ans. Au fil de sa brève vie, il connut des difficultés financières et des drames personnels qui conduisirent vraisemblablement à sa fin prématurée.
François Dompierre est né le 1er juillet 1943 à Ottawa.
Dans sa jeunesse, il fréquente l’école de musique de l’Université d’Ottawa, le camp musical d’Orford et le Conservatoire de musique de Montréal. Il se familiarise alors avec la théorie musicale, mais sa véritable passion demeure l’improvisation et le jazz.
Après ses études, il compose la musique de plus de 200 chansons, dont les succès L’âme à la tendresse et Demain matin Montréal m’attend, et il sort un album instrumental.
Il collabore également, à titre d’orchestrateur et de directeur musical, avec Pauline Julien, Claude Gauthier, Monique Leyrac, Pierre Calvé, Renée Claude et plusieurs autres. Il réalise même des albums de Félix Leclerc dont Le tour de l’île.
Après avoir collaboré, au théâtre, avec Michel Tremblay pour l’écriture de la comédie musicale Demain matin Montréal m’attend et au cinéma, avec Jacques Godbout, pour l’écriture du film IXE-13, la musique pour l’image devient son moyen d’expression privilégié. Il signe d’ailleurs par la suite la bande sonore de près d’une soixantaine de films.
Plus récemment, il écrit avec le librettiste américain Leonard H. Orr un opéra inspiré de Is Paris Burning de Lapierre et Collins.
Compositeur prolifique, on doit à François Dompierre une vingtaine d’œuvres qui sont régulièrement jouées en concert au Canada et à l’étranger.
Il a également eu l’occasion d’officier comme chef d’orchestre à l’Opéra de Paris, à la radio Bulgare et aux orchestres symphoniques de Vancouver, Montréal et Québec et a eu l’honneur de présider le jury international pour le prix d’improvisation Richard-Lupin, dans le cadre du concours international de Piano de Montréal de 2014.
Toute jeune attirée par le violon, Elizabeth Skinner a commencé à étudier la musique à l’âge de 9 ans dans sa ville natale de Victoria (C.-B.). Elle est aujourd’hui une polyvalente et captivante instrumentiste ainsi qu’une éducatrice dévouée, qui fait connaître son amour de la musique en Amérique, en Europe et en Asie. Chambriste passionnée, elle a cofondé le Trio Émerillon et est membre de collectif9, un ensemble de cordes classique avant-gardiste de Montréal.
Instrumentiste reconnue, Skinner a été violon solo de l’ensemble de cordes du Centre McDuffie, de l’Orchestre symphonique de l’Université McGill et de l’ensemble de musique contemporaine de celle-ci. En ce moment, elle se produit fréquemment avec l’Orchestre de chambre du Manitoba et est violon remplaçante à l’Orchestre symphonique de Montréal.
En 2015, Skinner a remporté le Concours de musique du Canada (catégorie des cordes, 19–30 ans) et le prix Peter-Mendell des Jeunesses Musicales du Canada. Au Prix d’Europe 2016, elle a obtenu le premier prix du concours des cordes, le troisième prix pour l’ensemble du concours et le prix Guy Soucie (interprétation d’une œuvre québécoise). Elle a gagné le Concours de musique de chambre de l’Université McGill la même année avec le Trio Armonioso, qui s’est ensuite produit au Mozarteum de Salzbourg. Lauréate d’un prix de la Fondation de musique Silva-Gelber en 2017, elle a été finaliste au Concours national de musique Eckhardt-Gramatté l’année suivante. En 2020, elle compte parmi les « Trente artistes classiques de moins de 30 ans les plus en vue », selon la CBC.
Elizabeth Skinner détient un baccalauréat en musique (interprétation du violon) avec grande distinction du Centre Robert McDuffie pour les cordes de l’Université Mercer (Georgie). Elle est aussi titulaire d’une maîtrise dans le même domaine ainsi que d’un doctorat en musique (Études d’interprétation) de l’École de musique Schulich de l’Université McGill, où elle a eu pour maître Axel Strauss.
(née en 1964)
Kelly-Marie Murphy est bien connue sur la scène musicale canadienne : « imaginatives et évocatrices » (The National Post), ses compositions « à couper le souffle » (Kitchener-Waterloo Record) sont semblables à « un assaut puissant pour les sens » (The Globe and Mail) et à du « Bartók survitaminé » (Birmingham News). Elle a écrit des pièces mémorables pour de grands artistes de scène et ensembles canadiens, y compris les orchestres symphoniques de Toronto, Winnipeg et Vancouver, le trio Gryphon, James Bell, Shauna Roslton, Judy Loman ainsi que les quatuors à cordes Cecilia et Afiara.
Née sur une base de l’OTAN en Sardaigne (Italie), Murphy a passé sa jeunesse aux quatre coins du Canada sur différentes bases des Forces armées canadiennes. Elle a commencé à étudier la composition à l’Université de Calgary auprès de William Jordan et Allan Bell; elle est titulaire d’un doctorat dans ce domaine dirigé par Philip Wilby (Université de Leeds, R.-U.). Après avoir vécu de nombreuses années à Washington (D.C.) – elle était alors « Étrangère ayant des talents exceptionnels » selon le Service de l’immigration et de la naturalisation des États-Unis – elle poursuit maintenant, en toute discrétion, sa carrière de compositrice indépendante à Ottawa.
Âgée de 17 ans, Jessica Yuma a suivi ses premières leçons de piano à 3 ans, et obtenu à 11 ans un double diplôme (ARCT/LRCM) en interprétation du Conservatoire royal de musique de Toronto.
Yuma a remporté de nombreux prix dans des concours à l’échelle provinciale, nationale et internationale. Elle a récemment obtenu le premier prix aux finales nationales du Concours de musique du Canada, au Concours des jeunes artistes Steinway et aux finales nationales du Concours de la Fédération canadienne des associations des professeurs de musique (FCAPM); le troisième prix au Concours Orford Musique et au Concours Chopin Canada (ce qui lui permettra de participer au 18e Concours international Chopin, qui se déroulera à Varsovie, en Pologne, en 2021).
Yuma se produit en récital depuis l’âge de 9 ans; elle collabore avec l’Orchestre symphonique d’Edmonton, l’Orchestre philharmonique d’Edmonton, le Calgary Civic Symphony Orchestra et l’Orchestre Brunesis Virtuosi depuis maintenant 6 ans. On a pu la voir sur la scène du Centre Winspear d’Edmonton, de la Salle Jack-Singer de Calgary, ainsi que du Steinway Hall et de Carnegie Hall à New York. Yuma a également participé à plusieurs festivals et événements musicaux, y compris le Morningside Music Bridge de Boston, l’Académie Orford Musique, le Programme des jeunes artistes à Ottawa, le Festival de musique de Perugia (Italie) et le Colloque international de piano de Coimbra (Portugal). Elle a récemment fait ses débuts radiophoniques en direct à CBC Edmonton et vient d’être sélectionnée par CBC Music pour sa liste des « Trente artistes classiques de moins de 30 ans les plus en vue ». Jessica Yuma a eu pour maître Krzysztof Jablonski; actuellement étudiante au Conservatoire de musique de la Nouvelle-Angleterre, à Boston, elle fait partie du studio de Wha Kyung Byun.
Depuis sa création en 1969, l’Orchestre du CNA reçoit des éloges pour la passion et la clarté de ses interprétations, pour ses programmes éducatifs novateurs et pour son apport à l’expression de la créativité canadienne. Sous la direction du Directeur musical Alexander Shelley, l’ensemble propose chaque saison une série complète de concerts d’abonnement au Centre national des Arts qui mettent en vedette des artistes de réputation internationale, tels James Ehnes, Angela Hewitt, Joshua Bell, Xian Zhang, Gabriela Montero, Stewart Goodyear, Jan Lisiecki et le premier chef invité John Storgårds.
Alexander Shelley a amorcé son mandat à la direction musicale de l’Orchestre du CNA en 2015, succédant à Pinchas Zukerman, qui a été aux commandes de l’ensemble pendant 16 saisons. Premier chef associé du Royal Philharmonic Orchestra, Shelley a été le premier chef de l’Orchestre symphonique de Nuremberg de 2009 à 2017. Demandé partout dans le monde, il a dirigé entre autres la Philharmonie de Rotterdam, DSO Berlin, le Leipzig Gewandhaus et la Philharmonie de Stockholm, et il maintient des liens avec la Deutsche Kammerphilharmonie et l’Orchestre national des jeunes d’Allemagne.
Les tournées nationales et internationales sont depuis toujours une caractéristique distinctive de l’Orchestre du CNA. L’ensemble a fait 95 tournées depuis sa création, ce qui comprend des arrêts dans 120 villes canadiennes, 20 pays et 138 villes du monde. Au cours des dernières années, l’Orchestre a effectué des tournées de concerts et d’activités éducatives au Canada, au Royaume-Uni et en Chine. En 2019, il a célébré son 50e anniversaire par une tournée européenne de sept villes en Angleterre, en France, aux Pays-Bas, au Danemark et en Suède, où il a mis en valeur le travail de six compositeurs canadiens et offert une série de concerts et d’activités éducatives.
Depuis son inauguration, l’Orchestre du CNA a commandé plus de 80 nouvelles œuvres, la plupart à des compositeurs canadiens. L’Orchestre a enregistré pour la radio plusieurs de ses 80 œuvres de commande, et en a diffusé plus d’une quarantaine à des fins commerciales. Parmi celles-ci, citons le disque des concertos pour piano de Mozart enregistré avec Angela Hewitt et primé aux JUNO en 2015, l’œuvre révolutionnaire Réflexions sur la vie, qui comprend la pièce My Name is Amanda Todd de Jocelyn Morlock, couronnée Composition classique de l’année aux JUNO 2018, et l’album finaliste aux JUNO 2019 Nouveaux Mondes, sur lequel paraît Golden Slumbers Kiss Your Eyes… d’Ana Sokolović, lauréate du JUNO de la Composition classique de l’année (2019).Son concert-midi sur la Colline du Parlement pour la fête du Canada l’an dernier a été diffusé en direct sur les ondes de CBC.
Alexander Shelley a succédé à Pinchas Zukerman à titre de directeur musical de l’Orchestre du Centre national des Arts du Canada en septembre 2015. Depuis, l’ensemble a été qualifié de « transformé », « passionné », « ambitieux » et « déchaîné » (Ottawa Citizen), et classé, du jour au lendemain, parmi les plus audacieux en Amérique du Nord (magazine Maclean’s) pour sa programmation.
Né à Londres en octobre 1979, Alexander Shelley, fils de célèbres pianistes concertistes, a étudié le violoncelle et la direction d’orchestre en Allemagne. Il s’est d’abord signalé en remportant à l’unanimité le Premier prix au Concours de direction d’orchestre de Leeds en 2005. La critique l’a décrit comme « le jeune chef d’orchestre le plus passionnant et le plus doué à avoir récolté ce prix hautement prestigieux. Sa technique de direction est sans faille; tout dans son approche est d’une clarté cristalline et s’inscrit dans une musicalité innée. » En août 2017, M. Shelley a terminé son mandat à la direction du Nürnberger Symphoniker, poste qu’il occupait depuis septembre 2009. La critique aussi bien que le public ont salué cette association, la qualifiant de période glorieuse au cours de laquelle le jeu, le volet éducatif et les activités de tournée de l’orchestre ont subi une véritable transformation. L’ensemble a notamment donné des concerts en Italie, en Belgique et en Chine, en plus d’accepter de retourner au Musikverein de Vienne.
En janvier 2015, M. Shelley a été nommé premier chef associé du Royal Philharmonic Orchestra de Londres, pour qui il est le conservateur d’une série annuelle de concerts au Cadogan Hall et avec qui il effectue des tournées nationales et internationales.
Décrit comme « un communicateur né sur le podium comme dans la vie civile » (Daily Telegraph), il œuvre régulièrement avec les plus grands orchestres d’Europe, des Amériques, d’Asie et d’Australasie, dont l’Orchestre du Gewandhaus de Leipzig, le Deutsche Symphonie-Orchester Berlin, l’Orchestre de la Suisse Romande, les orchestres symphoniques de Göteborg, São Paulo, Melbourne et la Nouvelle-Zélande, et les orchestres philharmoniques de Stockholm, et Hong Kong. Cette saison, il fait ses débuts avec l’Orchestre symphonique de Sydney, l’Orchestre National de Belgique, l’Orchestre Métropolitain de Montréal, l’Orquesta Sinfonica de Valencia et l’Orchestre symphonique de Milwaukee, en plus de retourner diriger le MDR Sinfonieorchester de Leipzig, l’Orchestre philharmonique du Luxembourg et l’Orchestre symphonique de Tasmanie. Il entamera aussi, à la barre de l’Orchestre du CNA, une importante tournée en Europe qui fera escale, entre autres, à Londres, Paris, Stockholm et Copenhague.
Au cours de la dernière saison, il a notamment fait ses débuts avec les orchestres philharmoniques d’Helsinki et de Varsovie et l’Orchestre symphonique de Bamberg, et il est apparu pour la première fois au Festival d’Aspen au Colorado. Il était aussi de retour au podium du Konzerthausorchester de Berlin et du RTE National Symphony Orchestra, en plus de se produire de nouveau au Festival Tivoli avec l’Orchestre philharmonique de Copenhague.
Sur la scène lyrique, M. Shelley a dirigé en 2015 La Veuve joyeuse ainsi que le Roméo et Juliette de Gounod (Opéra royal danois), La Bohème (Opéra Lyra/Centre national des Arts), Iolanta (Deutsche Kammerphilharmonie de Brême), Così fan tutte (Montpellier) et Les Noces de Figaro (Opera North). En 2017, il a été à la tête d’une coproduction de l’opéra Louis Riel de Harry Somers avec l’Orchestre du CNA et la Compagnie d’opéra canadienne.
M. Shelley a remporté en 2016 le prix ECHO pour son deuxième enregistrement sous l’étiquette Deutsche Grammophon, Peter and the Wolf, de même que le prix ECHO et le Deutsche Grunderpreis à titre de directeur artistique du projet visionnaire d’engagement local Zukunftslabor, du Deutsche Kammerphilharmonie de Brême, qui utilise la musique comme source de cohésion sociale et d’intégration. À titre de fondateur et directeur artistique de la Schumann Camerata et de la série avant-gardiste 440Hz à Düsseldorf, et à la faveur du rôle de leadership qu’il a joué à Nuremberg, Brême et Ottawa, M. Shelley cherche constamment à inspirer les futures générations de musiciens et les auditeurs de musique classique. Il a dirigé l’Orchestre national des jeunes de l’Allemagne lors de nombreuses tournées et travaille tous les ans avec des milliers de jeunes dans le cadre de projets de rayonnement. Il fait régulièrement des présentations instructives et passionnées sur ses programmes avant et après les concerts. Il participe aussi à des entrevues et produit des fichiers balados sur le rôle de la musique classique dans la société. Il a en outre dirigé et présenté de nombreux concerts en plein air. À Nuremberg notamment, au cours des neuf dernières années, il a attiré plus d’un demi-million de personnes aux concerts annuels du Klassik Open Air, le plus grand événement de musique classique d’Europe.
Le poste de directeur musical bénéficie du soutien d’Elinor Gill Ratcliffe, C.M., O.N.L., LL.D. (hc)