Hot Brown Honey

Directrice musicale, compositrice, artiste sonore, autrice de théâtre musical et créatrice de spectacles, Kim ‘Busty Beatz’ Bowers produit, depuis plus de 25 ans, un art intrépide conçu pour activer, féconder et libérer. D’ascendance Xhosa et vivant en pays Yuggera, elle crée des expériences sonores qui entrecroisent les disciplines, les politiques et les effets audio, en s’attachant à faire connaître les histoires qui ne sont ni vues ni entendues. Elle a signé son premier contrat d’enregistrement à seize ans et a joué, enregistré et tourné avec différents groupes pendant plus de dix ans – cette période a été immortalisée par sa contribution au livre Peace, Love and Brown Rice de Sophie Howath, publié dans le cadre du festival Big Day Out, et par sa place dans l’exposition photographique Women Who Rock du Melbourne Arts Centre. Compositrice de musiques de film, elle a notamment collaboré à Amar de Fatima Mawas, Love Bites de Jermaine D’Vauz  (ABC/Screen Australia) et Eleven, court-métrage primé de Lawrence Lim. Au théâtre, elle a signé des musiques originales et des conceptions sonores pour le Belvoir Street Theatre, la State Theatre Company of South Australia, le Queensland Theatre, la compagnie La Boite Theatre et la Roundhouse de Londres. Comme directrice musicale, elle a pris part aux productions East London West Sydney, dirigée par Jonzi D du festival Breakin’ Convention, et The Rat Trap de Polytoxic, et elle œuvre actuellement comme directrice musicale en résidence du succès international primé Briefs. Cette maman conceptrice de rythmes est la cocréatrice, autrice, directrice musicale et « Queen Bee » (reine des abeilles) du grand succès international Hot Brown Honey. Elle joue avec les formes au fil de créations commandées, notamment, par la Wellcome Collection de Londres et The Sick of The Fringe pour l’installation We Are The Latest Models of Our Ancestry en 2017, et elle a été invitée à collaborer à l’œuvre Declaration of Independence de Barby Asante pour le pavillon de la diaspora à la Biennale de Venise 2018. Elle enregistre actuellement un album avec Ancestress, une artiste Birri Gubba/Gangulu, en plus de créer la trame sonore de The Hot Brown Honey Revolution. Kim ‘Busty Beatz’ Bowers est une visionnaire du son, défiant les genres et utilisant sa quête acharnée d’autonomisation pour éveiller les consciences dans les musées, les galeries, les théâtres et les espaces publics, tout en remplissant les pistes de danse du monde entier. 

Australienne d’ascendance samoane, Lisa Fa’alafi est une artiste multidimensionnelle et teine toa (« fille courageuse ») qui vit et travaille en pays Yuggera et Turrbal. Elle compte vingt ans d’expérience comme interprète, conceptrice, dramaturge et metteuse en scène. Au cœur de sa démarche se situent les processus féminins aborigènes, repoussant les frontières culturelles et de genre et décolonisant les espaces théâtraux occidentaux. Son œuvre est visuellement saisissante, très divertissante, conceptuelle, politique, et utilise le théâtre comme instrument du changement. Elle est codirectrice du collectif d’artistes Polytoxic qui a créé des plateformes et des œuvres intersectionnelles marquantes, récemment pour le Festival de Brisbane qui lui a commandé deux spectacles à grand déploiement : la pièce aérienne multimédia Snapshot en 2020 et Demolition, une œuvre féministe mise en nomination pour le prix Matilda en 2021. Créatrice indépendante, elle associe dans son travail sa philosophie personnelle à un style unique d’analyse culturelle, d’expériences sur la forme et de conception visuelle. De la mise en scène et la chorégraphie à la conception de costumes et de décors, en passant par la conception interactive immersive et la performance, sans oublier son travail de conférencière sur la diversité et le féminisme intersectionnel au théâtre, elle a été amenée à collaborer avec un grand nombre d’artistes et de compagnies de renom, notamment Rosanna Raymond (SaVAge K’lub, APT GOMA), ATUA (National Gallery of Australia), Nick Cave (The Heard, GOMA), The Guilty Feminist, Babushka, Circa, The Art Engineers, Don’t Speak UK, The Treasury London, Bech and Phluxus2 Dance Collective. Ses œuvres ont été présentées au Festival de Sydney, aux festivals de Nouméa et de Vanuatu, au Festival de Darwin, au Festival de Brisbane, au Las Vegas Burlesque Hall of Fame, au Fringe de Dublin, à Planet IndigenUs Canada et au COIL Festival de PS122 à New York. Lisa est la cocréatrice, autrice, metteuse en scène, scénographe, chorégraphe et interprète du grand succès international Hot Brown Honey : présentée dans six pays, l’œuvre a reçu un accueil enthousiaste tant du public que de la critique, remportant le prestigieux prix UK Total Theatre 2016 pour l’innovation, l’expérimentation et le jeu avec la forme, les prix Greenroom 2016 de la meilleure production et de la meilleure scénographie, et le prix Helpmann 2017 de la meilleure artiste de cabaret, en plus d’être finaliste au titre de meilleure production de tournée aux UK Theatre Awards. Elle continue de faire croître une formidable cohorte d’artistes de création PANDC dans le cadre du projet Hive City Legacy (HCL), qui a présenté son premier spectacle à la Roundhouse de Londres en 2018, puis en tournée en 2019, et qui créera une nouvelle production au festival Fringe de Dublin. Très recherchée pour ses compétences en tant que metteuse en scène, dramaturge et mentore, elle travaille avec des artistes de couleur à travers l’Australie, le Royaume-Uni et le Canada.

L’artiste maorie Materhaere Hope ‘Hope One’ Haami est la beatboxeuse la plus célèbre d’Australie et de Nouvelle-Zélande. Basée à Brisbane, dans le Queenland, elle a fait le tour du monde, se classant troisième dans la division féminine des Championnats du monde de Beatbox en Allemagne. Hope One s’est produite avec Tom Thum, Joel Turner & the Beatbox Alliance, T-Pain, Naughty by Nature, Eve, George Clinton, Michael Franti et The Wailers. Elle continue à travailler avec des jeunes de divers horizons en créant la HopeOne’s School of Beatbox.

Koedal (crocodile) et Waumer (frégate), Ghenoa Gela est une femme forte originaire des îles du détroit de Torrès basée à Rockhampton, dans le Queensland central. Elle est issue de la danse des îles du détroit de Torres et, depuis l’obtention de son diplôme professionnel en danse, elle œuvre comme artiste indépendante à Sydney dans les domaines de la danse, du cirque, de la télévision et de la scène. Parmi les faits saillants de sa carrière à ce jour, mentionnons Mura Buai – Everyone, Everyone, à titre de chorégraphe et co-metteuse en scène avec la directrice artistique Danielle Micich; Nothing to Lose (Force Majeure), dont elle a complété la chorégraphie avec Kate Champion; #GenuaGela, comme interprète, chorégraphe et metteuse en scène (résidence Nula Nura, Performance Space); Move it Mob Style, en tant que chorégraphe et animatrice en studio; Top 100, So You Think You Can Dance Australia 2014; Dance Site, Booraloola NT, en tant qu’animatrice; ainsi que The Piper (My Darling Patricia), festival Fringe d’Édimbourg 2015, et Fragments of Malungoka – Women of the Sea (Prix de chorégraphie Keir 2016). Sa pratique artistique s’inspire des histoires de sa famille et de sa passion pour sa culture insulaire du détroit de Torrès, qu’elle s’attache à faire connaître.  Son aspiration est d’inspirer les autres. 

Mayu Muto est une artiste circassienne / interprète de théâtre physique basée à Meanjin (Brisbane). Elle crée et se produit en tant qu’artiste indépendante, mais aussi avec le Casus Circus (Driftwood, Knee Deep, DNA), Polytoxic (Snapshot, Apocaliptick), GUSH, Wilde Applause Entertainment, Aerialicious Entertainment, le cirque SA et bien d’autres. Monsteria de GUSH a remporté le prix Matilda de la meilleure conception de costumes en 2017, et les prix hebdomadaires du meilleur spectacle de cirque et de la meilleure production de théâtre physique au festival Fringe d’Adélaïde en 2018. Son solo Mutating Roots a été présenté à Brisbane, Adélaïde et Melbourne. Avant de découvrir le cirque, son véhicule créatif de prédilection était la danse. Elle s’est produite abondamment au Japon et en Europe avant d’aller s’établir en Australie. Elle a découvert les arts du cirque au Vulcana Circus, qui est toujours son lieu de travail et de création. Faisant fi des conventions, sa démarche s’inspire de ses expériences en tant qu’artiste japonaise vivant loin de son foyer culturel, et intègre des habiletés et des connaissances acquises au fil de formations diverses. Formée à l’École royale de danse d’Anvers, en Belgique, elle a aussi bénéficié d’un an de formation professionnelle en danse à l’Université de Francfort, en Allemagne, et détient un baccalauréat en sciences de l’exercice de la Queensland University of Technology (QUT).⠀⠀⠀

Femme des Premières Nations fermement enracinée à Meanjiin (Brisbane), Alinta McGrady est une artiste pluridisciplinaire qui œuvre en musique, en danse et en théâtre. Elle est apparue dans le cadre de productions et d’événements comme le festival folk Woodford, Yonder, le Quandamooka Festival, le festival de théâtre Anywhere, Anti-social at the Zoo, Clancestry, Green Jam au Queensland Performing Arts Centre (QPAC), Meanjin Markets et bien d’autres. Elle est également montée sur scène au Brisbane Powerhouse, au QPAC, au La Boite Theatre, au Judith Wright Centre et au Queensland Theatre, pour des créations ponctuelles et des saisons complètes. Elle adore créer de la musique et du théâtre pour enfants et, dans ce domaine, a effectué des tournées régionales dans le cadre des productions Stradbroke Dreamtime avec le Queensland Theatre, Have you Ever Heard a Wombat Sing, une pièce de théâtre musical qu’elle a écrite elle-même, ainsi qu’avec Waveney Yasso et Sue Rider; en 2020, elle a été artiste en résidence dans le cadre de la production Powerkids: Little Artists At Play au Brisbane Powerhouse, en collaboration avec l’Imaginary Theatre. Elle a aussi œuvré comme choriste avec des artistes de la trempe de Xavier Rudd et Blue King Brown, et elle s’est produite, à ce titre, sur la scène nationale et internationale avec Xavier Rudd & the United Nations dans le cadre de la tournée de l’album Nanna. En mars 2020, elle a lancé sur les ondes son premier mini-album, Red, et il lui tarde de continuer à diffuser ses « sonorités hypnotiques » et à tisser des histoires à travers sa pratique artistique dans les années à venir.

Lilikoi Kaos est une superstar internationale, une dynamo australienne et hawaïenne maintes fois primée. Portée par la vague éblouissante de son énergie légendaire, novatrice, indomptable et irrésistible, elle enflamme les auditoires du monde entier avec son hooping (hoop-dance) à vous décrocher le cœur, ses acrobaties renversantes et son humour malicieux. Véritable tornade créative sur scène comme à l’écran, elle œuvre comme metteuse en scène, interprète, productrice, conceptrice et enseignante. Ses innovations dans les domaines du cirque, du cabaret, des présentations complémentaires et des arts visuels embrassent son héritage Kanalias Maoli (hawaïen) tout en repoussant les limites. De Londres à Las Vegas, de Berlin à Buenos Aires, Lilikoi s’est produite comme MC, a créé des numéros en solo, produit des spectacles intégraux, et tourné avec des productions et des collectifs de renom : en tête d’affiche dans The Miss Behave Gameshow sur le Strip de Las Vegas, de même qu’avec Circus Oz (Australie et É‑U.), La Soiree (Londres), La Clique (Édimbourg, Londres, Brighton), Strut and Fret (Australie), Finucane & Smith (Argentine et Australie) et Circus London (Westend de Londres). Elle a dirigé et produit des spectacles pour la Roundhouse de Londres, le festival Fringe d’Édimbourg, le festival Fringe de Melbourne, Theatreworks, Byron Bay Bluesfest, le London Wonderground au Southbank Centre, le festival Fringe d’Adélaïde et les Jeux du Commonwealth.