Originaire de Toronto, Chris Lee apprend à jouer le tuba dès l’âge de 12 ans à l’école publique Winona Drive, et se découvre instantanément une passion pour l’interprétation. Lorsqu’il est à Winona, Lee rencontre Chuck Daellenbach du Canadian Brass, qui lui servira de modèle et de mentor tout au long de sa carrière. Toujours à Winona, Lee participe à plus de 50 concerts avec le quintette de cuivres de l’école, notamment dans le cadre d’une tournée au Japon, et ces premières expériences musicales laissent sur lui une empreinte indélébile.
Après avoir obtenu son diplôme de l’Interlochen Arts Academy au Michigan, Lee poursuit son éducation formelle auprès de Dennis Miller à l’Université McGill, Alain Cazes au Conservatoire de Montréal et Dan Perantoni à l’Université de l’Indiana. Il passe ses étés à jouer dans divers orchestres de festivals, dont le National Academy Orchestra (Hamilton, Canada), le National Repertory Orchestra (Breckenridge, Colorado), le National Orchestral Institute (College Park, Maryland), l’Orchestre des jeunes du Verbier Festival (Suisse) et l’ensemble de la Garde de cérémonie d’Ottawa, une expérience mémorable sur la Colline du Parlement.
La carrière de Lee au sein d’un orchestre professionnel débute en Espagne, où il est tuba solo de l’Orchestre symphonique de Galice pour deux saisons, de 2001 à 2003, avant de rentrer au Canada pour occuper le même poste au sein de l’Orchestre symphonique de Winnipeg. Il reste avec l’ensemble pendant 15 saisons, de 2003 à 2018, avant de devenir tuba solo au sein de l’Orchestre du Centre national des Arts.
Lee est un professeur engagé qui aime partager sa passion pour la musique. Lors de son séjour en Europe, il a été professeur de tuba à l’ESMAE School of Music à Porto, au Portugal, et instructeur de tuba à l’Université du Manitoba. Il est très fier de ses anciens élèves, qui occupent aujourd’hui une gamme de postes.
Christopher Lee a pris part à des enregistrements avec les orchestres symphoniques de Montréal et de Winnipeg, l’Orchestre philharmonique royal de Galice, l’Orchestre de chambre du Manitoba et le Canadian Brass, ainsi que dans de nombreux studios aux États-Unis. Il s’est produit comme soliste avec plusieurs ensembles, dont l’Orchestre symphonique de Winnipeg, l’Ensemble de vents de l’Université du Manitoba et l’Orchestre national des jeunes du Canada. Il a assuré la première du Concerto for Tubameister de Victor Davies en 2009 avec l’Orchestre symphonique de Winnipeg, et est toujours à la recherche de nouveaux répertoires pour tuba à interpréter pour les publics canadiens. Lorsqu’il ne joue pas du tuba, Chris aime la course, le golf, et passer du temps avec son épouse, Desiree, et leurs deux enfants, Evelyn et Keenan.
Wynton Marsalis est un célèbre trompettiste, leader de groupe, compositeur et fervent défenseur de la culture américaine. Il est actuellement directeur général et artistique de la programmation jazz du Lincoln Center et directeur des études de jazz à l’École Juilliard. Né en 1961 à La Nouvelle-Orléans, en Louisiane, Wynton apprend la trompette à six ans après en avoir reçu une en cadeau par Al Hirt, légende de sa ville natale. Déjà, à neuf ans, il joue dans la fanfare de l’Église baptiste Fairview. Il entreprend des études en musique trois ans plus tard. À 15 ans, il interprète le Concerto pour trompette de Haydn avec l’Orchestre philharmonique de La Nouvelle-Orléans, avant d’entrer à l’École Juilliard à 17 ans et de se joindre peu de temps après au groupe légendaire Art Blakey & The Jazz Messengers.
En 1981, Wynton forme son propre groupe et part se produire partout dans le monde. À ce jour, il a donné 4 777 concerts dans 849 villes et 64 pays différents. Grâce à son éventail de prestations et d’ateliers musicaux, le trompettiste ravive et stimule l’intérêt général pour le jazz, tant à l’échelle nationale qu’internationale. Par sa qualité et l’étendue de son registre, la musique rythmée, sophistiquée et très expressive des groupes de Wynton est une grande source d’inspiration pour les mélomanes. Aujourd’hui, le musicien poursuit la renaissance qu’il a déclenchée au début des années 1980, attirant de nouvelles générations de jeunes talents vers le jazz tout en conservant le côté mythique de la tradition jazz.
Dans le monde du jazz, Wynton se fait parfois appeler le « joueur de flûte de Hamelin » ou le « docteur du swing ». Depuis ses débuts en studio en 1982, il a réalisé 110 enregistrements de musique jazz et de musique classique et a remporté de nombreux prix d’importance variée. Il se produit régulièrement dans les salles de concert les plus prestigieuses et aime jouer et répéter dans des clubs locaux discrets. Durant sa longue carrière, il a été mentor et enseignant auprès d’une quantité innombrable d’artistes.
Wynton est un compositeur prolifique et créatif, l’ensemble de son œuvre comprenant 573 chansons, 11 ballets, quatre symphonies, huit suites, deux œuvres de musique de chambre, un quatuor à cordes, deux messes et des concertos pour violon et tuba. Il est le premier musicien à se produire et à composer en traversant tout le spectre du jazz, de ses racines de La Nouvelle-Orléans au be-bop, en passant par le jazz moderne. Sa connaissance des racines interreliées de la musique vernaculaire américaine l’a poussé à expérimenter avec une palette constamment enrichie de formes et de concepts présentant certaines des approches les plus avant-gardistes du jazz moderne.
Wynton a reçu des distinctions comme la médaille commémorative Louis Armstrong, le Grand Prix du Disque français et la médaille Frederick Douglass. Il a été nommé Messager de la paix par le secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies Kofi Annan (2001) et s’est vu remettre la Médaille nationale des arts (2005) et la Médaille nationale des sciences humaines (2016). L’Académie royale de musique de Grande-Bretagne l’a nommé membre honoraire; à l’automne 2009, il s’est vu décerner la plus haute distinction de France en étant fait Chevalier de la Légion d’honneur. Il a également reçu un doctorat honorifique de 39 des plus grands établissements d’enseignement aux États-Unis, dont l’Université Harvard, l’Université Yale, l’Université de Princeton et l’Université Tulane, située à La Nouvelle-Orléans.
Grand défenseur, philosophe et interprète de la musique, Wynton est appelé en renfort lors de cérémonies lorsqu’il s’agit de replacer les événements dans leur contexte historique. C’est pourquoi il est le narrateur principal de plusieurs documentaires essentiels sur le jazz et la culture américaine. Il a d’ailleurs rédigé de nombreux essais pertinents sur des sujets liés au jazz. Entre 2011 et 2014, il a présenté une série de six conférences révolutionnaires qui tiennent maintenant lieu de référence, intitulées Hidden in Plain View: Meanings in American Music (Les sens cachés au grand jour de la musique américaine), à l’Université Harvard. Il est également l’auteur de sept livres, dont deux pour enfants.
La vision et le leadership passionné de Wynton ont joué un rôle essentiel dans la construction du complexe Jazz at Lincoln Center – au Frederick P. Rose Hall –, le premier établissement d’enseignement, de spectacle et de diffusion consacré au jazz, qui a ouvert ses portes en octobre 2004.
Les croyances fondamentales de Wynton reposent sur les principes du jazz : la créativité individuelle (l’improvisation), la coopération collective (le swing), la gratitude et les bonnes manières (la sophistication) et l’optimisme acharné (le blues). Le trompettiste croit que la musique détient le pouvoir de rehausser la qualité de l’engagement humain envers ses semblables, ses réseaux sociaux et les institutions culturelles partout dans le monde.
Gustav Mahler
(1860-1911)
Gustav Mahler est un compositeur et un chef d’orchestre autrichien. Il s’est consacré à la composition de mélodies et de cycles de mélodie, parfois accompagnés par un orchestre (Lieder eines fahrenden Gesellen, Rückert Lieder, Kindertotenlieder, Das Lied von der Erde), ainsi que de symphonies (en terminant neuf et laissant la dixième inachevée). Depuis le centenaire de la naissance du compositeur, ces dernières occupent une place de choix dans les répertoires des concertistes. Marquées par une narration profondément psychologique, ses symphonies sont des œuvres titanesques, des œuvres d’orfèvrerie – nombre d’entre elles comprennent des voix –, qui émerveillent par leur caractère intensément libérateur. Les recherches approfondies et continues sur ses compositions, mais aussi sur ses travaux de chef d’orchestre, l’ont fait connaître comme l’un des plus grands noms dans l’histoire de la musique classique européenne du XXe siècle.
Mahler naît le 7 juillet 1860 à Kalischt, près d’Iglau, en Bohême (aujourd’hui la République tchèque). Aîné d’une famille juive de classe moyenne comptant six enfants, il devient le pianiste prodige local dès l’âge de 10 ans. En 1875, il est accepté au Conservatoire de Vienne, où son sujet d’étude principal est la composition. Mahler est de ces nombreux étudiants inspirés par la musique de Richard Wagner; il va participer à couver le germe de la tendance moderniste. Plus tard, il suit des cours à l’Université de Vienne, où il fait la connaissance d’Anton Bruckner, dont il soutiendra plus tard la musique en tant que chef d’orchestre.
Sa carrière en direction d’orchestre est d’ailleurs une ascension d’une salle prestigieuse à l’autre en Europe centrale. Il débute à Bad Hall, dans le sud de Linz, avant d’aller à Kassel (1883-1885), à Prague (1885-1886), à Leipzig (1886-1888), à Budapest (1888-1891) et à Hambourg (1891-1897). En 1897, il atterrit finalement au Hofoper de Vienne, dont il assurera la direction jusqu’en 1907, une situation facilitée par sa conversion au catholicisme. Durant cette période, Mahler se distingue particulièrement par des productions aux décors de scène innovants réalisés par l’artiste et sécessionniste Alfred Roller.
Mahler se forge une réputation de chef d’orchestre très exigeant et pointilleux. Pourtant, malgré ce tempérament, qui lui vaut des problèmes avec les musiciens, les chanteurs et les administrateurs du théâtre, Mahler obtient des résultats d’une puissance si indéniable dans ses concerts qu’on se bouscule aux portes pour le voir sur la scène. À Hambourg, puis à Vienne, Mahler dirige également une série de concerts de musique orchestrale, souvent avec un programme audacieux comprenant des interprétations singulières (et maintes fois controversées) de « classiques » tant repris par des compositeurs comme Ludwig van Beethoven et Robert Schumann.
En 1902, il épouse la compositrice Alma Schindler, avec qui il a deux filles (Maria, l’aînée, décède de la scarlatine et de la diphtérie en 1907). À cette époque, il écrit et dirige ses propres symphonies, qui récoltent de plus en plus de succès et font de ses premières des événements fort attendus. En 1907, l’année même où on lui diagnostique un problème cardiaque, Mahler traverse l’Atlantique et passe deux saisons à diriger le Metropolitan Opera de New York, puis les deux suivantes à la tête de l’Orchestre philharmonique de New York. En février 1911, il attrape une endocardite infectieuse. Après des tentatives de traitement à Paris, il s’éteint à Vienne le 18 mai 1911.
Rédigé par Hannah Chan-Hartley
Alexander Shelley a succédé à Pinchas Zukerman à titre de directeur musical de l’Orchestre du Centre national des Arts du Canada en septembre 2015. Depuis, l’ensemble a été qualifié de « transformé », « passionné », « ambitieux » et « déchaîné » (Ottawa Citizen), et classé, du jour au lendemain, parmi les plus audacieux en Amérique du Nord (magazine Maclean’s) pour sa programmation.
Né à Londres en octobre 1979, Alexander Shelley, fils de célèbres pianistes concertistes, a étudié le violoncelle et la direction d’orchestre en Allemagne. Il s’est d’abord signalé en remportant à l’unanimité le Premier prix au Concours de direction d’orchestre de Leeds en 2005. La critique l’a décrit comme « le jeune chef d’orchestre le plus passionnant et le plus doué à avoir récolté ce prix hautement prestigieux. Sa technique de direction est sans faille; tout dans son approche est d’une clarté cristalline et s’inscrit dans une musicalité innée. » En août 2017, M. Shelley a terminé son mandat à la direction du Nürnberger Symphoniker, poste qu’il occupait depuis septembre 2009. La critique aussi bien que le public ont salué cette association, la qualifiant de période glorieuse au cours de laquelle le jeu, le volet éducatif et les activités de tournée de l’orchestre ont subi une véritable transformation. L’ensemble a notamment donné des concerts en Italie, en Belgique et en Chine, en plus d’accepter de retourner au Musikverein de Vienne.
En janvier 2015, M. Shelley a été nommé premier chef associé du Royal Philharmonic Orchestra de Londres, pour qui il est le conservateur d’une série annuelle de concerts au Cadogan Hall et avec qui il effectue des tournées nationales et internationales.
Décrit comme « un communicateur né sur le podium comme dans la vie civile » (Daily Telegraph), il œuvre régulièrement avec les plus grands orchestres d’Europe, des Amériques, d’Asie et d’Australasie, dont l’Orchestre du Gewandhaus de Leipzig, le Deutsche Symphonie-Orchester Berlin, l’Orchestre de la Suisse Romande, les orchestres symphoniques de Göteborg, São Paulo, Melbourne et la Nouvelle-Zélande, et les orchestres philharmoniques de Stockholm, et Hong Kong. Cette saison, il fait ses débuts avec l’Orchestre symphonique de Sydney, l’Orchestre National de Belgique, l’Orchestre Métropolitain de Montréal, l’Orquesta Sinfonica de Valencia et l’Orchestre symphonique de Milwaukee, en plus de retourner diriger le MDR Sinfonieorchester de Leipzig, l’Orchestre philharmonique du Luxembourg et l’Orchestre symphonique de Tasmanie. Il entamera aussi, à la barre de l’Orchestre du CNA, une importante tournée en Europe qui fera escale, entre autres, à Londres, Paris, Stockholm et Copenhague.
Au cours de la dernière saison, il a notamment fait ses débuts avec les orchestres philharmoniques d’Helsinki et de Varsovie et l’Orchestre symphonique de Bamberg, et il est apparu pour la première fois au Festival d’Aspen au Colorado. Il était aussi de retour au podium du Konzerthausorchester de Berlin et du RTE National Symphony Orchestra, en plus de se produire de nouveau au Festival Tivoli avec l’Orchestre philharmonique de Copenhague.
Sur la scène lyrique, M. Shelley a dirigé en 2015 La Veuve joyeuse ainsi que le Roméo et Juliette de Gounod (Opéra royal danois), La Bohème (Opéra Lyra/Centre national des Arts), Iolanta (Deutsche Kammerphilharmonie de Brême), Così fan tutte (Montpellier) et Les Noces de Figaro (Opera North). En 2017, il a été à la tête d’une coproduction de l’opéra Louis Riel de Harry Somers avec l’Orchestre du CNA et la Compagnie d’opéra canadienne.
M. Shelley a remporté en 2016 le prix ECHO pour son deuxième enregistrement sous l’étiquette Deutsche Grammophon, Peter and the Wolf, de même que le prix ECHO et le Deutsche Grunderpreis à titre de directeur artistique du projet visionnaire d’engagement local Zukunftslabor, du Deutsche Kammerphilharmonie de Brême, qui utilise la musique comme source de cohésion sociale et d’intégration. À titre de fondateur et directeur artistique de la Schumann Camerata et de la série avant-gardiste 440Hz à Düsseldorf, et à la faveur du rôle de leadership qu’il a joué à Nuremberg, Brême et Ottawa, M. Shelley cherche constamment à inspirer les futures générations de musiciens et les auditeurs de musique classique. Il a dirigé l’Orchestre national des jeunes de l’Allemagne lors de nombreuses tournées et travaille tous les ans avec des milliers de jeunes dans le cadre de projets de rayonnement. Il fait régulièrement des présentations instructives et passionnées sur ses programmes avant et après les concerts. Il participe aussi à des entrevues et produit des fichiers balados sur le rôle de la musique classique dans la société. Il a en outre dirigé et présenté de nombreux concerts en plein air. À Nuremberg notamment, au cours des neuf dernières années, il a attiré plus d’un demi-million de personnes aux concerts annuels du Klassik Open Air, le plus grand événement de musique classique d’Europe.
Le poste de directeur musical bénéficie du soutien d’Elinor Gill Ratcliffe, C.M., O.N.L., LL.D. (hc)
PREMIERS VIOLONS
Yosuke Kawasaki (violon solo)
Jessica Linnebach(violon solo associée)
Noémi Racine Gaudreault (assistante violon solo)
**Elaine Klimasko
Marjolaine Lambert
Jeremy Mastrangelo
Manuela Milani
Frédéric Moisan
*Oleg Chelpanov
*Martine Dubé
*Erica Miller
◊Katelyn Emery
◊Marianne Di Tomaso
◊Danielle Greene
◊Zhengdong Liang
◊Maria-Sophia Pera
◊Yu Kai Sun
SECONDS VIOLONS
Mintje van Lier (solo)
Winston Webber (assistant solo)
Mark Friedman
Carissa Klopoushak
**Edvard Skerjanc
Karoly Sziladi
Leah Roseman
Emily Westell
*Andéa Armijo Fortin
*Renée London
*Heather Schnarr
◊Jeanne-Sophie Baron
◊Kimberly Durflinger
◊Lindsey Herle
◊Austin Wu
◊Jingpu Xi
◊Xueao Yang
ALTOS
Jethro Marks (solo)
David Marks (solo associé)
David Goldblatt (assistant solo)
Paul Casey
**Ren Martin-Doike
David Thies-Thompson
◊Tovin Allers
◊Daniel McCarthy
◊Alexander Moroz
◊Emily Rekrut Pressey
VIOLONCELLES
Rachel Mercer (solo)
Julia MacLaine (assistante solo)
Timothy McCoy
Marc-André Riberdy
Leah Wyber
*Karen Kang
◊Peter Ryan
◊Tsung Yu Tsai
CONTREBASSES
*Joel Quarrington (solo invité)
Hilda Cowie (assistante solo par intérim)
Vincent Gendron
Marjolaine Fournier
*David Fay
*Paul Mach
◊Philippe Chaput
◊Logan Nelson
◊Hector Ponce
FLÛTES
Joanna G'froerer (solo)
Stephanie Morin
◊Christian Paquette
◊Arin Sarkissian
HAUTBOIS
Charles Hamann (solo)
Anna Petersen
◊Myriam Navarri
◊Kira Shiner
CLARINETTES
Kimball Sykes (solo)
Sean Rice
◊Juan Olivares
◊Timothy Yung
BASSONS
Christopher Millard (solo)
Vincent Parizeau
*Joelle Amar
◊Chia Yu Hsu
◊Thalia Navas
CORS
Lawrence Vine (solo)
Julie Fauteux (solo associée)
Elizabeth Simpson
Lauren Anker
Louis-Pierre Bergeron
◊Connor Landers
◊Corine Chartré Lefebvre
◊Roberto Rivera
◊Shin Yu Wang
TROMPETTES
Karen Donnelly (solo)
Steven van Gulik
*Michael Fedyshyn
◊Jose Juan Hernandez Torres
◊Daniel Lehmann
TROMBONES
Donald Renshaw (solo)
Douglas Burden
Colin Traquair
*Steve Dyer
◊Micah Kroeker
◊Wing Kwong Tang
◊Collins Sanders
TUBA
Chris Lee (solo)
◊Alec Rich
TIMBALES
Feza Zweifel (solo)
*Alexander Cohen
PERCUSSIONS
**Jonathan Wade
*Andrew Johnson
◊Michael Carp
◊Jacob Kryger
HARPE
Angela Schwarzkopf*
MUSICOTHÉCAIRE PRINCIPALE
Nancy Elbeck
MUSICOTHÉCAIRE ADJOINT
Corey Rempel
CHEF DU PERSONNEL
Meiko Lydall
*Musiciens surnuméraires
** En congé
Les membres de l’Orchestre sans fonction attitrée sont cités en ordre alphabétique
◊ Les participants et participantes du Programme de mentorat