Depuis octobre 2017, Louis-Pierre Bergeron est le fier 4ème cor de l'Orchestre du Centre National des Arts. Il était auparavant 3ème cor à l'Orchestre symphonique de Montréal, 2ème cor à l'Orchestre Métropolitain, et cor solo à l'Orchestre symphonique de Trois-Rivières. Il collabore encore régulièrement avec les Violons du Roy. En mars 2020, il sera soliste dans le Concerto pour deux cors de Ferdinand Ries, avec Louis-Philippe Marsolais et I Musici de Montréal.
Louis-Pierre a étudié auprès de Teunis van der Zwart au Conservatoire d'Amsterdam, et avec John Zirbel à l'Université McGill et au Aspen Music Festival and School. Ardent défenseur du cor naturel, il a joué et enregistré avec de prestigieux ensembles de musique ancienne, notamment le Freiburger Barockorchester, Tafelmusik et Europa Galante.
Il est également actif dans la pop; en 2015, il formait le Montréal Horn Stars, un quintette de cuivres pour lequel il est aussi arrangeur. Le groupe collabore avec des artistes tels Patrick Watson, Bernard Adamus, Louis-Jean Cormier et Klô Pelgag. On a pu les entendre au Festival de Jazz de Montréal, aux Francofolies de Montréal et au Festival d’été de Québec.
Il donne des concerts éducatifs dans les écoles primaires de la région avec son quintette à vents Ayorama, et pour les aînés dans les centres de soins de santé avec le duo Moon Palace qu’il a fondé avec sa conjointe, la violoncelliste de l’OCNA Julia MacLaine.
Dans ses temps libres, Louis-Pierre pratique le hockey, le ski de fond et le cyclotourisme. Il possède une belle collection de disques vinyles et d’instruments anciens.
Acclamé pour la « qualité liquide et exquise » de son jeu solo (Gramophone), Charles « Chip » Hamann a été nommé hautbois solo de l’Orchestre du Centre national des Arts en 1993, à l’âge de 22 ans. Il a aussi été hautbois solo invité à l’Orchestre symphonique de Chicago, au Royal Philharmonic Orchestra de Londres et aux Violons du Roy à Québec.
En 2017, Hamann a fait paraître sous étiquette Centredisques son premier album solo, un CD double intitulé Canadian Works for Oboe and Piano enregistré avec le pianiste Frédéric Lacroix; son jeu a été salué pour « son son harmonieux, son phrasé délicat […] et ses tons soutenus à couper le souffle » (The Whole Note) ainsi que pour son exquise sensibilité musicale (The Double Reed). Avec le quintette à vent du CNA et le pianiste Stéphane Lemelin, il a effectué pour la maison Naxos un enregistrement d’œuvres pour instruments à vent de Camille Saint-Saëns – y compris la Sonate pour hautbois (op. 166) –, album sacré « Choix de l’éditeur » du magazine Gramophone en 2011. Hamann a enregistré le Concerto pour violon et hautbois de J.-S. Bach avec le violoniste Pinchas Zukerman et l’Orchestre du CNA pour l’album Trésors baroques (Analekta, 2016); il a été qualifié de « superbe collègue » (Gramophone) et d’artiste produisant « un son magnifique et expressif » (Ludwig van Toronto). Le hautboïste qui a commandé de nombreuses œuvres solos de compositeurs canadiens d’importance continue de se faire le champion de la musique nouvelle. En 2021, il enregistrera des œuvres pour hautbois solo récemment commandées, de même que des pièces de ce type pour cet instrument et piano avec Frédéric Lacroix.
Charles Hamann s’est produit comme soliste avec Les Violons du Roy, l’Alberta Baroque Ensemble, les orchestres symphoniques de Lincoln (Nebraska) et Yamagata et l’ensemble ottavien Thirteen Strings. On a pu le voir à de nombreuses reprises avec l’Orchestre du CNA, tant à Ottawa qu’en tournée, dans des concerts majeurs d’œuvres de Mozart, Strauss et Vaughan Williams. Il a été récitaliste invité aux colloques de la Société internationale des instruments à vent, et s’est produit en récital partout au Canada et aux États-Unis.
Actuellement chargé de cours (hautbois) à l’École de musique de l’Université d’Ottawa, Hamann a fait partie du corps professoral de l’Institut estival de musique du CNA pendant 20 ans. Il enseigne fréquemment aux membres de l’Orchestre de l’Académie nationale du Canada, de l’Orchestre national des jeunes du Canada et de l’Orchestre de la francophonie. Il a également été invité à animer des ateliers aux quatre coins du Canada, dans les plus grands conservatoires de musique des États-Unis, au Mexique, en Chine et au Japon, où il est un habitué du Festival de musique Affinis. Il a de plus été enseignant invité de l’Orchestre du Centre des arts du spectacle Hyogo, un établissement de formation orchestrale de premier plan.
Né à Lincoln, au Nebraska, Hamann a eu pour maîtres Brian Ventura et William McMullen, puis Daniel Stolper au Camp artistique et à l’Académie des arts d’Interlochen. Il a également étudié auprès de Richard Killmer à l’École de musique Eastman, qui lui a décerné un baccalauréat en musique et un prestigieux certificat en interprétation. Instagram : @hamannoboe.
Après trois saisons couronnées de succès à titre de trompette solo par intérim de l’Orchestre du Centre national des Arts (1996-1999), Karen Donnelly a fait l’unanimité dans le choix du titulaire permanent du poste en octobre 1999. Elle se dit toujours ravie d’évoluer au sein de ce merveilleux ensemble.
Originaire de Regina en Saskatchewan, elle a eu le coup de foudre pour la trompette dès qu’elle s’est initiée à l’instrument dans la fanfare de son école, au primaire. Elle a un Baccalauréat ès arts en musique de l’Université de Regina et une Maîtrise en musique de l’Université McGill.
Mme Donnelly a été trompette solo d’Orchestra London (Canada) de 1994 à 1996, période où elle s’est produite avec de nombreux ensembles dans le sud-ouest de l’Ontario.
Depuis son arrivée à Ottawa en 1996, elle a pris part à de nombreux concerts et a donné des entrevues sur les ondes de Radio-Canada et CBC Radio, et s’est produite au Festival de musique de chambre d’Ottawa, avec le Quintette de cuivres Rideau Lakes et avec le grand ensemble Capital BrassWorks. Elle est d’ailleurs soliste sur le troisième album de Capital BrassWorks, paru en 2008 sous le titre Gabriel’s Sister.
La trompettiste s’est produite avec divers groupes allant d’orchestres professionnels à des harmonies scolaires, en passant par des ensembles communautaires de musiciens amateurs. C’est ainsi qu’on a pu l’applaudir avec l’Orchestre du Centre national des Arts, le Thirteen Strings Chamber Orchestra, les orchestres symphoniques de Kingston et de Saskatoon, Orchestra London, le Hannaford Silver Street Band, le Maple Leaf Brass Band, le Parkdale Orchestra et le Regina Catholic Schools Honour Band.
L’éducation musicale continue d’occuper une place importante dans sa carrière. Sa collaboration avec le Quintette de cuivres Rideau Lakes et Capital BrassWorks donne lieu à des concerts éducatifs et des ateliers dans les écoles. Dans le cadre du programme Vive la musique du CNA, Karen Donnelly a donné des ateliers de maître en Suisse, au Mexique, en Chine, aux États-Unis, au Royaume-Uni et dans toutes les régions du Canada. Elle enseigne depuis 2002 à l’Université d’Ottawa et collabore depuis 2009 avec le programme Leadingnote d’OrKidstra.
Frédéric Lacroix s’est produit en concert partout au Canada, aux États-Unis, en Europe et en Asie comme soliste, chambriste et pianiste collaborateur. Il joue fréquemment avec des musiciens de l’Orchestre du CNA dans le cadre de récitals et de concerts de musique de chambre. Sa première participation à la série Musique pour un dimanche après-midi a eu lieu en 2015. En septembre dernier, il a dirigé les récitals d’après-concert du Festival Beethoven de l’Orchestre du CNA, dans lesquels il s’est produit au piano‑forte.
À la suite de l’achat d’un piano-forte par l’Université d’Ottawa, M. Lacroix a dévoué une partie de son temps à l’étude et à l’interprétation d’instruments de l’époque classique, travail pour lequel il a reçu le titre de « Westfield Center Performing Scholar » en 2008–2009. Il a donné de multiples concerts au Canada et aux États-Unis comme claveciniste et joueur de piano‑forte.
Intrigué par la diversité musicale quasi infinie de la musique nouvelle, M. Lacroix a collaboré avec plusieurs compositeurs et interprètes à la création d’œuvres canadiennes et américaines. Il est également actif en tant que compositeur. Son cycle de mélodie, Nova Scotia Tartan (2004), est présenté sur Hail, disque consacré à la mélodie et à la poésie canadienne.
Frédéric Lacroix enseigne le piano et la composition à l’Université d’Ottawa. Il a récemment terminé ses études doctorales en interprétation d’instruments à clavier, sous la tutelle de Malcolm Bilson, à l’Université Cornell.
Originaire de Toronto, Chris Lee apprend à jouer le tuba dès l’âge de 12 ans à l’école publique Winona Drive, et se découvre instantanément une passion pour l’interprétation. Lorsqu’il est à Winona, Lee rencontre Chuck Daellenbach du Canadian Brass, qui lui servira de modèle et de mentor tout au long de sa carrière. Toujours à Winona, Lee participe à plus de 50 concerts avec le quintette de cuivres de l’école, notamment dans le cadre d’une tournée au Japon, et ces premières expériences musicales laissent sur lui une empreinte indélébile.
Après avoir obtenu son diplôme de l’Interlochen Arts Academy au Michigan, Lee poursuit son éducation formelle auprès de Dennis Miller à l’Université McGill, Alain Cazes au Conservatoire de Montréal et Dan Perantoni à l’Université de l’Indiana. Il passe ses étés à jouer dans divers orchestres de festivals, dont le National Academy Orchestra (Hamilton, Canada), le National Repertory Orchestra (Breckenridge, Colorado), le National Orchestral Institute (College Park, Maryland), l’Orchestre des jeunes du Verbier Festival (Suisse) et l’ensemble de la Garde de cérémonie d’Ottawa, une expérience mémorable sur la Colline du Parlement.
La carrière de Lee au sein d’un orchestre professionnel débute en Espagne, où il est tuba solo de l’Orchestre symphonique de Galice pour deux saisons, de 2001 à 2003, avant de rentrer au Canada pour occuper le même poste au sein de l’Orchestre symphonique de Winnipeg. Il reste avec l’ensemble pendant 15 saisons, de 2003 à 2018, avant de devenir tuba solo au sein de l’Orchestre du Centre national des Arts.
Lee est un professeur engagé qui aime partager sa passion pour la musique. Lors de son séjour en Europe, il a été professeur de tuba à l’ESMAE School of Music à Porto, au Portugal, et instructeur de tuba à l’Université du Manitoba. Il est très fier de ses anciens élèves, qui occupent aujourd’hui une gamme de postes.
Christopher Lee a pris part à des enregistrements avec les orchestres symphoniques de Montréal et de Winnipeg, l’Orchestre philharmonique royal de Galice, l’Orchestre de chambre du Manitoba et le Canadian Brass, ainsi que dans de nombreux studios aux États-Unis. Il s’est produit comme soliste avec plusieurs ensembles, dont l’Orchestre symphonique de Winnipeg, l’Ensemble de vents de l’Université du Manitoba et l’Orchestre national des jeunes du Canada. Il a assuré la première du Concerto for Tubameister de Victor Davies en 2009 avec l’Orchestre symphonique de Winnipeg, et est toujours à la recherche de nouveaux répertoires pour tuba à interpréter pour les publics canadiens. Lorsqu’il ne joue pas du tuba, Chris aime la course, le golf, et passer du temps avec son épouse, Desiree, et leurs deux enfants, Evelyn et Keenan.
Ayant débuté son apprentissage musical avec le violon, Marc-André Riberdy porte finalement son choix sur le violoncelle. Ses études ont débuté avec le Père Rolland Brunelle et madame Sophie Coderre à l’École de musique de Lanaudière et se sont poursuivies avec madame Elizabeth Dolin au Conservatoire de musique de Montréal. Il s’est par la suite perfectionné auprès de monsieur Jean-Guihen Queyras à la Hochschule für Musik de Freiburg, en Allemagne.
Marc-André s’est distingué lors de plusieurs concours, dont le Festival et Concours de musique classique de Lanaudière, le Concours de musique du Canada et le Concours de musique Hélène-Roberge. Il a été récipiendaire du prix spécial lors de l’édition 2016 du Concours pour violoncelle Domnick à Stuttgart, en Allemagne.
Marc-André a eu l’occasion de se produire comme soliste avec divers orchestres au cours de ses études, tels que l’Orchestre à cordes du Conservatoire de musique de Montréal, l’Orchestre symphonique des jeunes de Joliette et l’Orchestre symphonique du Conservatoire de musique de Montréal. Il s’est joint en 2016 à l’Orchestre Métropolitain en tant que violoncelle solo associé, avant d’intégrer la section de violoncelle de l’Orchestre du CNA en 2018. Marc-André joue sur un violoncelle Giovanni Gagliano 1790-1800 et un archet Karl Hans Schmidt généreusement mis à sa disposition par Canimex.
Anna Petersen s’est jointe à l’Orchestre du Centre national des Arts comme deuxième hautbois et cor anglais en 2013. Elle s’est produite dans des concerts symphoniques et de musique de chambre partout au Canada et aux États-Unis ainsi qu’en Chine, à Hong Kong, en Nouvelle-Zélande et aux quatre coins de l’Europe.
Petersen a précédemment été hautbois solo de l’Orchestre symphonique de Syracuse et deuxième hautbois à forfait de l’Orchestre philharmonique de Rochester. On a aussi pu la voir à titre de hautbois solo invitée avec les orchestres symphoniques de Pittsburgh, Detroit et Wichita, l’Orchestre de la Floride, le Lake Placid Sinfonietta et l’Orchestre philharmonique de Buffalo, avec lequel elle a fait ses débuts à Carnegie Hall en 2013. Elle s’est récemment produite en Nouvelle-Zélande avec l’Orchestre philharmonique d’Auckland.
En plus de sa carrière de musicienne d’orchestre, Anna Petersen évolue activement comme soliste et chambriste. Elle a tenu le rôle de soliste avec les orchestres symphoniques de Syracuse et Milwaukee, l’ensemble Symphoria, l’orchestre de chambre Thirteen Strings, le Lake Placid Sinfonietta et l’Orchestre symphonique des jeunes de Milwaukee. On a pu la voir sur la scène du Concours de musique de chambre Coleman (Pasadena, Californie) à titre de finaliste. Elle a également a été artiste affiliée au festival de musique de chambre de Norfolk; a participé au programme de classes de maître du Centre des arts de Banff; et s’est produite au festival de musique de Skaneateles et au festival Bravo! Vail Valley.
Pédagogue d’expérience, Petersen a enseigné le hautbois à l’École de musique Setnor de l’Université de Syracuse et à la SUNY Geneseo. Elle a été l’invitée de Prairie Winds à l’institut de musique de chambre de Madeline Island en 2018, et a encadré les participants du colloque de musique de chambre de Bennington (Vermont) de 2012 à 2015.
Peterson a eu pour maîtres Richard Killmer et Suzanne Geoffroy ; elle est titulaire d’un baccalauréat en musique et d’un certificat en interprétation de l’École de musique Eastman.
Musicienne accomplie, Anna Petersen est aussi instructrice de yoga : elle a obtenu une formation de 300 heures à Bali (Indonésie) menant à une certification internationale de la Yoga Alliance.
Né à Montréal, Donald Renshaw a obtenu son baccalauréat en musique avec distinction en trombone à l'Université McGill, en 1977, et une maîtrise de l'École Juilliard de New York, en 1982.
Après avoir obtenu son diplôme en 1977, il a travaillé comme musicien contractuel aussi bien dans des ensembles de musique classique que dans le domaine commercial, touchant à une vaste gamme de styles musicaux, jouant par exemple de la saqueboute avec le Studio de musique ancienne de Montréal sous la direction de Christopher Jackson et avec la Société de musique contemporaine du Québec sous la direction de Serge Garant. Il a accompagné des chanteurs et a joué dans des orchestres de jazz et des ensembles big band.
Pendant son séjour à New York, M. Renshaw s'est produit régulièrement au Carnegie Hall au sein du National Orchestra de New York. À cette époque, il a participé aux sessions d'été de l'Orchestre national des jeunes du Canada et au Festival de Tanglewood, dans le Massachusetts. En 1983, l'Orchestre symphonique de Montréal a invité M. Renshaw à se produire à titre de trombone solo. Il a été nommé trombone solo d'Orchestra London Canada en 1983, poste qu’il a occupé pendant trois ans tandis qu'il enseignait à l'Université Western Ontario.
En 1986, il est devenu trombone solo de l'Orchestre du Centre national des Arts et a enseigné le trombone, le tuba et la musique de jazz au Conservatoire de musique du Québec à Hull de 1987 à 1994. Il est membre fondateur du Quintette de cuivres Rideau Lakes (maintenant le Quintette de cuivres du CNA), du Capital BrassWorks Ensemble et du tTrio de cuivres Ambassador, et enseigne à l’Université d’Ottawa.
Don Renshaw et sa femme Linda ont deux fils dont ils sont très fiers, Adam et Aaron.
Natif de St. John’s (T.-N.-L.), Sean Rice s’est abondamment produit en Amérique du Nord et dans le monde entier. On a pu l’entendre en récital sur les ondes du réseau national de Radio-Canada/CBC et de la station radiophonique SRF, en Suisse, ainsi que dans les diffusions en direct du Festival de Lucerne (Biennale philharmonique de New York, 2016; Orchestre des anciens du festival, 2019).
Reconnu comme interprète de musique contemporaine, il a été qualifié de « protagoniste exubérant d’une grande précision technique » par le New York Times lors d’une prestation du Quintette pour clarinette et cordes de Magnus Lindberg. Il s’est notamment produit au Festival de Lucerne (2019, 2016, 2008–2010), au Chamberfest d’Ottawa, au Musée d’art moderne de New York (série Summergarden, 2007–2009), au Festival estival de musique de Toronto et au Festival de musique de Banff. Ses prestations ont été saluées par la critique dans le New York Times, l’Ottawa Citizen, Musical Toronto et Artsfile. À l’occasion d’une récente interprétation de la pièce Ayre de Golijov au Chamberfest d’Ottawa, Musical Toronto a écrit : « Les interprètes étaient excellents, en particulier Sean Rice, clarinettiste de l’OCNA, qui a livré un solo mélodramatique rivalisant avec les meilleurs efforts klezmer de Giora Feidman ».
À un âge précoce, Rice a été invité à se produire en concert en matinée avec l’Orchestre du Centre national des Arts (Tournée au Canada atlantique de 2002). On a depuis pu l’entendre comme soliste avec l’Orchestre symphonique de Québec, le Nouvel Ensemble Moderne, l’ensemble Axiom, The New Juilliard Ensemble et Symphony Nova Scotia, entre autres. Lauréat de nombreux prix, il a remporté le Concours de concerto canadien de l’Orchestre symphonique de Québec (2006). Au lendemain de ses débuts montréalais avec les Jeunesses Musicales, en 2007, on pouvait lire dans La Presse : « […] le clarinettiste canadien Sean Rice y révéla une technique impeccable, une authentique musicalité, une sonorité tour à tour éclatante et chaleureuse, et un vrai talent de chambriste. » Rice a poursuivi sa saison 2007–2008 avec une première tournée nationale en compagnie du pianiste Jean-Philippe Sylvestre dans le cadre des tournées des Jeunesses Musicales Canada. Il a depuis tourné dans les plus grandes villes des États-Unis, d’Europe, de Malaisie, du Brésil et du Japon.
À titre de pédagogue, Sean Rice a été professeur invité à l’Université Memorial (2017–2018) et a dirigé l’Ensemble de musique contemporaine de l’Université d’Ottawa (2012–2017). Il a également été invité à animer des classes de maître dans des établissements aussi prestigieux que le Collège royal de musique, le Conservatoire central de Beijing, l’Université de Colombie-Britannique et l’Université de l’Ouest de l’Angleterre. De plus, il a siégé au jury de nombreux concours, y compris le Concours national de festivals de musique de l’Association canadienne de festivals de musique. Il se joindra au corps professoral (clarinette) de l’Université d’Ottawa à l’automne 2021.
Rice a fait ses débuts de chef d’orchestre en 2012 à titre de directeur musical de l’Ensemble de musique contemporaine de l’Université d’Ottawa. À l’automne 2017, il a dirigé un ensemble formé d’instrumentistes de l’Orchestre du Centre national des Arts et lancé sa carrière de chef d’orchestre international au festival de la Société internationale de musique contemporaine de Vancouver. Il a en outre été à la tête de l’Orchestre symphonique d’Ottawa pour son concert inaugural de la saison 2021–2022, première prestation de l’ensemble depuis l’éclosion de la pandémie.
Par ailleurs, Sean Rice est de plus en plus reconnu comme animateur d’événements et de balados de musique classique. Sous sa houlette, la série BaladOCNA du Centre national des Arts a non seulement connu beaucoup de succès, mais atteint une réputation internationale grâce à Classic FM, qui la cite au palmarès des dix meilleurs balados de musique classique dans le monde. Rice anime de plus les Sessions Wolfgang, une série de musique contemporaine qu’il a contribué à développer et organiser pour le CNA.
Diplômé de la Memorial University of Newfoundland (baccalauréat en musique), Rice a étudié auprès de Paul Bendzsa. Il a poursuivi sa formation à l’École Juilliard (maîtrise et doctorat) où il a eu pour maître Charles Neidich. Résidant actuellement à Ottawa, Sean Rice se produit régulièrement à titre de récitaliste et de chambriste; il est deuxième clarinette/clarinette basse de l’Orchestre du Centre national des Arts.
Le trompettiste d’Ottawa Steven van Gulik s’est joint à l’Orchestre du Centre national des Arts en 2009. Il a commencé à apprendre le cornet à huit ans avec son oncle Kenneth Moore et a joué dans l’ensemble de l’église locale de l’Armée du Salut.
Après avoir remporté la Bourse de l’Orchestre du Centre national des Arts en 1993 et s’être démarqué à de nombreux festivals de musique régionaux, provinciaux et nationaux, il a décidé de poursuivre sa formation à la Interlochen Arts Academy, puis à l’Université McGill avec l’ancienne trompette solo de l’Orchestre du CNA Douglas Sturdevant et la trompette solo de l’Orchestre symphonique de Montréal Paul Merkelo. Chambriste actif, il se produit chaque année au Festival de musique de chambre d’Ottawa et se joint régulièrement à l’ensemble de cuivres d’Ottawa Capital BrassWorks. On peut aussi l’entendre à la radio de CBC comme récitaliste solo, chambriste et interprète au sein de divers orchestres de partout au Canada.
Steven van Gulik a été trompette solo de l’Orchestre symphonique d’Ottawa. Il s’est produit en soliste avec cet orchestre, de même qu’avec l’Orchestre symphonique de Thunder Bay et l’Orchestre du Centre national des Arts.
Il a fait partie de l’Orchestre symphonique de Montréal de 2000 à 2007, période au cours de laquelle il a effectué des tournées internationales et a réalisé des enregistrements, avant de se joindre à l’Orchestre symphonique de Winnipeg, où il resté de 2007 à 2009. Le voilà de retour dans sa ville natale avec sa femme Lianne et leur fille Maria.
Cor solo de l’Orchestre du Centre national des Arts depuis 2002, Lawrence Vine a déjà occupé ce même poste au sein de l’Orchestre philharmonique de Calgary, de l’Orchestre symphonique de Winnipeg et du Manitoba Chamber Orchestra.
Chambriste très apprécié, il a partagé la scène avec Andrew Dawes, Lynn Harrell, Joseph Kalichstein, Anton Kuerti, Malcolm Lowe, Menahem Pressler, Pascal Rogé, David Schifrin, Joseph Silverstein et Pinchas Zukerman. Il se produit régulièrement, à Ottawa et en tournée, avec le Quintette à vent du Centre national des Arts, un ensemble très applaudi qu’on retrouve sous étiquette Naxos.
Comme soliste, il s’est produit avec l’Orchestre du CNA, l’Orchestre symphonique de Winnipeg, le Manitoba Chamber Orchestra et l’ensemble Thirteen Strings d’Ottawa. Il a aussi joué dans de nombreux festivals, notamment au Festival de musique de chambre de Santa Fe, au Banff Centre for Fine Arts, au Kent/Blossom Music de Cleveland, au Festival international de musique de chambre d’Ottawa et au Festival Musique et autres mondes d’Ottawa.
Très actif comme professeur et animateur d’ateliers, il enseigne le cor à l’Université d’Ottawa. Il a aussi enseigné à l’Université du Manitoba et a donné des classes de maître à la Manhattan School of Music, au Peabody Conservatory de Baltimore, à l’Université Roosevelt de Chicago, au Conservatoire royal de musique de Toronto, à l’Université Wilfrid Laurier et aux universités du Colorado, de Toronto, de la Colombie-Britannique, de Calgary et de Victoria. Il fait par ailleurs partie du corps professoral de l’Institut estival de musique du CNA.
Le Globe and Mail de Toronto a vanté son « jeu magnifique et brillant »; le Winnipeg Free Press a souligné « son phrasé délicat, sa sonorité ronde et son sens de l’équilibre »; l’Ottawa Citizen a applaudi « son jeu plein d’assurance, et sa sonorité claire et remarquablement subtile »; et The Gazette de Montréal a qualifié son jeu de « radieux ».