Auteur dramatique, romancier, poète, scénariste et comédien, Jean Marc Dalpé est trois fois lauréat du Prix littéraire du Gouverneur général : pour sa pièce Le Chien en 1988, pour son recueil de pièces Il n’y a que l’amour en 1999 et pour son premier roman Un vent se lève qui éparpille, en 2000.
Au cours des années, il a traduit plusieurs auteurs contemporains ainsi que des œuvres de Shakespeare et de Bertolt Brecht. Il a également signé des adaptations d’œuvres comme le dernier chapitre du roman Ulysses de James Joyce (Molly Bloom) ou celle du journal de Marta Hillers Une Femme à Berlin.
Récemment, il a joué dans la production du Théâtre du Nouvel-Ontario de la pièce Deux de Mansel Robinson, la production de la compagnie Hôtel-Motel de la pièce Dehors de Gilles Poulin-Denis, et au cours de l’hiver, il a tourné dans l'ouest canadien avec Le Wild West Show de Gabriel Dumont qu’il a co-écrit avec neuf autres auteurs (francophones, anglophones, et autochtones) et dont il a assumé la codirection artistique.
Deux universités lui ont conféré des doctorats honoris causa pour l’ensemble de son œuvre, l’Université Laurentienne et l’Université d’Ottawa.
Sa dernière pièce La Queens’' a été créée en janvier 2019 au Théâtre La Licorne à Montréal, dans une mise en scène de Fernand Rainville.
Dès sa sortie de l’École nationale de théâtre du Canada en 1988, Dominique Quesnel participe à la création des Muses orphelines de Michel Marc Bouchard, sous la gouverne d’André Brassard. Suivront une douzaine de collaborations avec René Richard Cyr : de L’éveil du printemps de Frank Wedekind (1989) jusqu’au théâtre musical Belles-Sœurs de Michel Tremblay (2010-2013). Claude Poissant, Éric Jean, Philippe Lambert, Philippe Cyr et Denis Marleau sont quelques-uns des metteurs en scène avec qui elle a eu le bonheur de travailler. Sa rencontre en 2007 avec la dramaturge et metteure en scène Angela Konrad donne lieu à de nombreux spectacles, dont Audition ou Me, Myself and I – une variation autour de Richard III de Shakespeare –, Macbeth, dans une traduction de Michel Garneau, et Golgotha Picnic de Rodrigo Garcia.
Dominique Quesnel a joué plusieurs fois pour La Manufacture. En 2004, on l’a vue dans Doldrum Bay d’Hilary Fannin, puis dans Tête première de Mark O’Rowe (2005-2008) etLes points tournants de Stephen Greenhorn (2006-2009), présentée en tournée québécoise et canadienne. Sa première présence à La Licorne remonte toutefois à 1992 dans le désormais mythique collectif d’auteurs Cabaret neiges noires, dirigé par son camarade de l’École nationale, Dominic Champagne.
À la télé, pendant plus de cinq ans, elle participe à Mémoires vives de Chantal Cadieux. Au cinéma, elle campe Claudine dans Le torrent, réalisé par Simon Lavoie.
Depuis l’automne 2018, elle chante le grand Leonard Cohen dans le trio Hallelujah Leonard en compagnie des musiciens Claude Fradette et Simon Dolan.
Diplômé de l’École nationale de Théâtre en 1996, David Boutin entame rapidement une collaboration avec Wajdi Mouawad qui le dirige dans Trainspotting, Willy Protagoras enfermé dans les toilettes et Littoral. Il touche au répertoire classique et joue dans Roméo et Juliette de Shakespeare (1998), avant d’incarner le rôle-titre de la pièce Dom Juan de Molière (2000) au Théâtre du Nouveau Monde. Le vent dans les voiles, il enchaîne les pièces : Cornemuse de Larry Tremblay, Le périmètre de Frédéric Blanchette, L’imposture d’Évelyne de la Chenelière ou encore Marie Tudor de Victor Hugo. Il travaille notamment sous la houlette de Claude Poissant, Denis Marleau et Serge Denoncourt.
Pour La Manufacture, il joue une première fois en 1999 dans Trick or Treat de Jean Marc Dalpé, sous la direction de Fernand Rainville. Il joue ensuite dans Gagarin Way de Gregory Burke (2003-2006, pésentée au Théâtre français du CNA en mars 2006) et Le Pillowman de Martin McDonagh (2009), reprise au Rideau Vert en 2011. En 2016, il replonge dans l’univers de Dalpé avec l’adaptation théâtrale du roman Un vent se lève qui éparpille, mise en scène par Geneviève Pineault et présentée au Théâtre français du CNA. Il joue l’année suivante dansBaby-sitter de Catherine Léger.
David Boutin a participé à une pléiade de séries télé, dont Bunker, Temps dur, Rumeurs, Tout sur moi, Le gentleman, Nouvelle adresse, District 31 et Faits divers.
Au cinéma, il a notamment crevé l’écran dans Hochelaga de Michel Jetté – rôle qui lui a valu un Jutra –, La grande séduction de Jean-François Pouliot, Littoral de Wajdi Mouawad, 1:54 de Yan England, La ligne briséede Louis Choquette, Décharge de Benoît Pilon et Tu te souviendras de moi d’Éric Tessier, adaptation de la pièce éponyme de François Archambault.
Diplômée du Conservatoire d’art dramatique du Québec en 1982, Marie-Thérèse Fortin débute sa carrière sur les planches dans la Vieille-Capitale. De Sainte-Carmen de la Mainde Michel Tremblay (1993) à Andromaque de Racine (1998), elle cumule les rôles – dirigée par Denis Bernard, Serge Denoncourt ou encore Wajdi Mouawad – en plus d’assumer la direction artistique du Théâtre du Trident de 1997 à 2003. Également à Québec, en 1995, elle plonge dans l’univers de Jean Marc Dalpé avec la pièce Lucky Lady.
Directrice artistique du Théâtre d’Aujourd’hui entre 2004 et 2012, elle poursuit en parallèle sa carrière de comédienne et remporte, en 2008, le Prix Gascon-Roux du Théâtre du Nouveau Monde pour la pièce Élizabeth, roi d’Angleterre de Timothy Findley. De 2010 à 2014, elle joue Germaine Lauzon dans le théâtre musical Belles-Sœurs de Michel Tremblay, mise en scène par René Richard Cyr. En 2013, elle se produit dans Le balcon de Jean Genet. Elle renouait récemment avec la scène du Trident pour La détresse et l’enchantement, adaptation théâtrale éponyme du roman de Gabrielle Roy. La Queens marque sa première collaboration avec le Théâtre de La Manufacture.
Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres de la France et figure importante de la télévision québécoise, elle a remporté plusieurs Prix Gémeaux, notamment en 2013 et 2014 pour son rôle dans Mémoires vives ou en 2016 pour sa prestation dans Boomerang.
Au cinéma, on a pu la voir dans Les grandes chaleurs de Sophie Lorain, Inch’Allah d’Anaïs Barbeau-Lavalette, Le journal d’un vieil homme de Bernard Émond ou encore Le fils de Jean de Philippe Lioret.
Originaire du Burkina Faso, Hamidou Savadogo fait ses premiers pas comme acteur dans le cinéma burkinabé en 1990 et joint l’Atelier Théâtre Burkinabé à Ouagadougou en 1993. Au fil du temps, il suit diverses formations en jeu, mise en scène ou improvisation, se spécialisant notamment en lecture-spectacle d’albums jeunesse qui intègrent chant, danse, musique, masque ou marionnette. L’univers du conte, qui colore et parsème sa vie depuis la tendre enfance, s’ajoute à son cheminement professionnel en 2001. Son parcours artistique l’a mené du Burkina Faso à la France, en passant par le Mali et la Norvège.
Au Québec depuis plus d’une dizaine d’années, il a donné des ateliers sur le conte dans plusieurs écoles de Montréal et du Québec. Au théâtre, il a joué dans la pièce L’étrangère de la compagnie Mythomanie à Montréal (2010) et a mis son talent de conteur au service des enfants dans les spectacles jeunesse Un si long voyage des Productions Rhizome à Québec (2009-2011) et Le fascinant voyage de Mamadou du Théâtre le Petit Chaplin, à Montréal (2011-2012).
Au petit écran, on a notamment pu le voir dans Le gentleman III, 30 vies et Les jeunes loups.
Au cinéma, il s’est produit dans les films Que ta joie demeure et Boris sans Béatrice de Denis Côté, Le cœur de Madame Sabali de Ryan McKenna et The Saver de Wiebke von Carolsfeld.
Dès sa sortie du Conservatoire d’art dramatique de Montréal en 2009, Alice Pascual joue pour le Théâtre de La Roulotte dans Les aventures de Lagardère, d’après l’œuvre de Paul Féval. Elle s’est depuis illustrée dans près d’une quinzaine de pièces, naviguant avec aisance entre différents répertoires. En 2010, sous la direction d’Yves Desgagnés, elle campe Douniacha dans La cerisaie de Tchekhov. On la retrouve ensuite dans Tristesse animal noir d’Anja Hilling (2012) et Bienveillance de Fanny Britt (2014), toutes deux présentées à ESPACE GO et mises en scène par Claude Poissant, qui la dirigera aussi en 2015 dans On ne badine pas avec l’amour d’Alfred de Musset, à l’affiche du Théâtre Denise-Pelletier. La même année, on peut également la voir sur la scène du Théâtre d’Aujourd’hui dans J’accuse d’Annick Lefebvre, reprise en 2017. En 2018, elle a notamment incarné une professeure d’école primaire dans la pièce solo Madame Catherine prépare sa classe de troisième à l’irrémédiable, au Théâtre Prospero.
Pour La Manufacture, Alice Pascual se distingue en 2012 dans la pièce Ce moment-là de la dramaturge irlandaise Deirdre Kinahan, mise en scène par Denis Bernard, et en 2016 dans Terminus de Marc O’Rowe, chapeautée par Michel Monty. À La Licorne, elle a également joué dans Fredy d’Annabel Soutar (2016), une production de Porte Parole, et fait partie de la distribution de la pièce La maison aux 67 langues de Jonathan Garfinkel, présentée au printemps 2019 et orchestrée par Philippe Lambert.
À la télévision, on l’a vue dans Toute la vérité, puis dans Yamaska, 30 vies, Nouvelle adresse, O’. On l’a aussi vue dans la série Prémonition et dans la populaire télésérie Trop, où elle incarne la sympathique Manuela.
Au cinéma, elle a joué dans différents courts-métrages à l’affiche de festivals (dont Plage de sablede Marie-Ève Juste et Maurice de François Jaros) et, plus récemment, elle a fait une apparition dans Matt & Max, le dernier film de Xavier Dolan.