≈ 1 heur · Sans entracte
Le compositeur américain Samuel Barber (1910–1981) compose Summer Music en 1955, sur commande de la Société de musique de chambre de Detroit (le projet a été financé, ce qui est remarquable pour l’époque, grâce à des dons du public, à l’image des financements participatifs d’aujourd’hui). Même si l’œuvre est jouée pour la première fois en mars 1956 par les premières chaises de l’Orchestre Symphonique de Detroit, Barber l’a composée en pensant au Quintette à vent de New York. Après avoir rencontré les membres du groupe en 1955, il avait observé leur répétition, durant laquelle les musiciens exploraient des techniques pour produire des sons uniques en tant qu’ensemble. Lorsque le Quintette parcourt l’œuvre pour la première fois, le flûtiste Samuel Baron se dit enchanté par ce que le compositeur a créé pour eux : « Nous étions totalement soufflés! Quelle magnifique nouvelle conception pour quintette. [Barber] a écrit certains de nos effets préférés. » Après la première, en consultation avec le Quintette, Barber décide de raccourcir l’œuvre à sa version finale qui est jouée aujourd’hui.
Summer Music se déploie continuellement en un mouvement, qui est structuré en une série d’épisodes où des thèmes principaux sont présentés, puis reviennent. L’œuvre s’ouvre sur une lente introduction, un thème aux douces pulsations d’abord entonné par le cor et le basson. Cette introduction évoque la langueur d’une nuit ou d’une journée chaude d’été. S’ensuit une mélodie tendre au caractère assombri, une sorte de sérénade mélancolique portée par le hautbois. L’atmosphère s’allège, alors que les instruments « conversent » sur un motif rythmé et joueur, puis arrive une section de trames rythmiques changeantes plus animée encore. Les thèmes principaux font alors leur retour en sens inverse. Plus loin, un nouveau sentiment d’urgence s’insinue et s’intensifie jusqu’à atteindre son apogée; il se diffuse finalement, retournant à l’ambiance de l’introduction, avant que l’ensemble ne termine sur un bouquet de virtuosité.
Notes de programme rédigées par Hannah Chan-Hartley, Ph. D.
Nommée une « Rising Star » par le BBC Music Magazine en 2020, la flûtiste Lara Deutsch est autant à l’aise en solo qu’en formation de chambre et en orchestre. Elle est réputée pour son charme et sa convivialité sur scène ainsi que sa facilité à toucher le public. Lauréate du Prix Goyer 2019-2020 (125,000$), elle a également remporté sept prix au Concours Manuvie de l’Orchestre symphonique de Montréal (OSM) en 2014, y compris le premier prix dans sa catégorie. De plus, elle a été lauréate du Concours Prix d’Europe en 2016 et a remporté les Grand Prix au Concours de la Bourse de l’Orchestre du Centre national des Arts (CNA) en 2014 et au Concours de musique du Canada en 2010.
‘Comme chambriste, Lara compte parmi ses projets récents des récitals en lien avec l’initiative #CanadaEnPrestation du Centre national des arts et de Facebook, dans la série “Zoomer Hall” du New Classical FM, au Festival Newport Classical aux États-Unis, à la Virée classique de l’OSM, au festival Musique et Autres Mondes à Ottawa ainsi que des prestations dans la série de musique de chambre Allegra en tant qu’artiste en résidence pour la saison 2019-2020. Elle collabore régulièrement avec les pianistes Philip Chiu et Frédéric Lacroix, le guitariste Adam Cicchillitti, et la harpiste Emily Belvedere, avec qui elle a fondé le Duo Kalysta. Elle à enregistre deux albums de musique chambre sur l'étiquette Leaf Music: Origins (Duo Kalysta) et Night Light (avec Philip Chiu), les deux nommées dans la liste Top 20 de CBC Music en 2019 et 2022 respectivement.
Installée à Ottawa et à Montréal, Lara s’est produite fréquemment avec l’Orchestre du CNA, l’OSM et l’Orchestre symphonique d’Ottawa. Elle s’est aussi produite avec les orchestres symphoniques de Vancouver (dont elle a été flûte solo assistante et piccolo par intérim pour la saison 2016-2017), de Toronto, de Kitchener-Waterloo, de Kingston, et de McGill, ainsi que l’Orchestre national des jeunes du Canada, parmi plusieurs autres.
Autant que possible, Lara participe à des concerts communautaires pour jeune public, principalement avec le quintette à vents «Ayorama» du CNA. Elle cherche également à partager ses expériences transformatives avec le préparateur mental de médaillés Olympiques Jean-François Ménard, à travers des ateliers internationaux pour des musiciens de tous niveaux. En novembre 2020, elle s'est jointe à la faculté de musique à l’Université Carleton en tant qu’enseignante en interprétation.
Lara Deutsch joue sur une flûte en or 14 carats fabriquée par Haynes, gracieusement prêtée par Canimex
Inc. de Drummondville, Québec.
Elle est reconnaissante du soutien qu’elle reçoit de Mécénat Musica, le Conseil des arts du Canada et FACTOR pour ses nombreux projets, ainsi que le tutorat de ses mentors Denis Bluteau, Tim Hutchins, Camille Churchfield, et Cathy Baerg. Elle est représentée par Latitude 45 Arts.
Ludovik Lesage-Hinse a joint l’Orchestre symphonique d’Ottawa comme deuxième clarinette au début de la saison 2017/18. En tant que pigiste, il se joint fréquemment à de nombreux orchestres prestigieux dont l’Orchestre symphonique de Québec, l’Orchestre symphonique de Montréal et l’Orchestre du Centre national des Arts. Il est également musicien au sein des Forces armées canadiennes. Ludovik a été invité comme soliste par l’Orchestre de chambre I Musici de Montréal, L’Orchestre Métropolitain et l’Orchestre du Conservatoire de musique de Trois-Rivières.
Investi également comme pédagogue, Ludovik enseigne actuellement au Collège Lionel-Groulx, à l’École des Petits chanteurs de Trois-Rivières et à l’École secondaire La Découverte de Saint-Léonard d’Aston, en plus de continuer d’enseigner dans son studio privé. Il a également enseigné au Conservatoire de musique de Saguenay et au Conservatoire de musique de Trois-Rivières.
Ludovik détient deux diplômes de maîtrise du Conservatoire de musique et d’art dramatique du Québec, l’un en saxophone et l’autre en clarinette. Il y complète également un Certificat de stage de perfectionnement en saxophone. Son cursus exceptionnel au Conservatoire lui mérite la bourse Développement de carrière offerte par la Fondation de l’institution d’une valeur de 10 000$. Après ses études au Conservatoire, Ludovik obtient un Graduate Diploma in Performance de l'Université McGill en clarinette. Ses principaux professeurs sont Claude Brisson, Gilles Carpentier, Alain Desgagné, Dorvalino De Melo, Stéphane Fontaine, Mark Simons et Kimball Sykes.
Originaire de Corée du Sud, Yewon Kim est une hautboïste qui demeure présentement à Montréal, au Canada. Elle a obtenu sa maîtrise de l’École de musique Schulich de l’Université McGill, sous la houlette de Theodore Baskin, après avoir obtenu son baccalauréat en musique de l’université SangMyung de Séoul en 2012, sous la direction de l’hautboïste réputé Soo-Keum Kim. Comme soliste, Yewon a accompagné le Seoul Wind Orchestra au Jeju International Wind Festival. Elle est une musicienne d’orchestre et musicienne de chambre passionnée. Yewon a accompagné l’Orchestre symphonique de Québec, l’Orchestre philharmonique de Séoul et l’Orchestre philharmonique de Suwon. Elle a également fait partie de l’Ensemble Janinto, avec qui elle a réalisé des tournées et enregistré quatre albums de musique de chambre. Comme élève, Yewon a participé à des classes de maître menées par des interprètes de renommée internationale, dont Albrecht Mayer, Eugene Izotov, Nathan Hughes et Maurice Bourgue. Elle consacre une partie importante de ses activités à la musique de chambre depuis 2018. Elle fait maintenant partie de l’Ensemble Trapèze et de l’Ensemble Les Étoiles. Mme Kim a également siégé à la faculté de hautbois de l’école de musique Yamaha à Incheon et à l’Académie de musique de Vancouver.
C'est à l'école secondaire qu'Olivier Brisson commence à jouer le cor français. Dès ses premiers cours, il se découvre une véritable passion pour son instrument. Il poursuivit ses études universitaires à l’Université d’Ottawa en complétant son Baccalauréat en Musique (performance) en 2015, sous la tutelle de Daniel Gress et de Lawrence Vine (OCNA). Suite à ses études à Ottawa, il fréquenta le Glenn Gould School of Music à Toronto sous Gabriel Radford (TSO).
M. Brisson est un gradué de l’Orchestre des Jeunes du Canada (2012-13), du programme NYO Canada-Inde (2013) et du Programme des Jeunes Artistes du Centre National des Arts (2014) M. Brisson est présentement membre de l’Orchestre Symphonique d’Ottawa, du quintette à vent Bel Canto et depuis mai 2018, il détient le poste de 1er cor de l’Orchestre Symphonique de Kingston. M. Brisson performe régulièrement avec l’Orchestre Symphonique de Québec et l’Orchestre du Centre National des Arts à titre de musicien invité.