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Paul Wells, journaliste établi à Ottawa, a écrit pour le Toronto Star, le Maclean’s, le National Post et le magazine Literary Review of Canada. Il est l’auteur de deux ouvrages à succès sur la politique canadienne.
La violoniste Marjolaine Lambert, originaire de Joliette mais autoproclamée Montréalaise, a entamé ses études musicales dès l’âge de quatre ans, suivant les traces de son frère, l’altiste Frédéric Lambert. Toute jeune, son talent naturel l’a menée à joindre les rangs du studio de Johanne Arel et de Raymond Dessaints au Conservatoire de musique de Montréal, auprès duquel elle obtient un diplôme en 2005. En raison de sa soif d’apprendre et d’accroître ses connaissances générales, elle s’inscrit à l’Université McGill dans la classe de Denise Lupien. Sa mineure en mandarin lui a permis de prendre part à une tournée de l’Orchestre de la Francophonie en Chine à titre de second violon solo.
Une fois son baccalauréat avec spécialisation en main, elle poursuit ses études afin d’obtenir une maîtrise à l’Université Yale, où elle étudiera avec Ani Kavafian. Elle s’y est épanouie en tant que violon solo de l’Orchestre philharmonique de Yale et finaliste du Concours de concertos Woolsey. Marjolaine a tressé de solides collaborations avec des compositeurs contemporains; elle a créé, avec le maestro Julian Wachner, Novus NYC, un orchestre dévoué à la musique nouvelle au sein duquel elle siège à titre de violon solo. Elle a eu l’occasion de créer des œuvres de David Lang, Bernard Rands et Christopher Theofanidis.
Sa passion pour la nouvelle musique l’a amenée à entreprendre, à l’Université McGill, des études doctorales en musique axées sur le violon électrique créé par Pierre Boulez dans ses Anthèmes, avec le soutien du Conseil de recherche en sciences humaines du Canada. Son travail avec les dispositifs électroniques lui permet de participer à divers projets très intéressants, notamment la création mondiale de l’œuvre Les Gestes, une création de la chorégraphe de danse Isabelle Van Grimde.
Marjolaine s’est produite en tant que soliste sous la direction de nombreux chefs d’orchestre dont Yuli Turovsky, Peter Oundjian et Shinik Hahm. À titre de chambriste, elle a souvent été invitée à s’exécuter avec Les Violons du Roy, I Musici et l’Arcos Chamber Orchestra.
Dans son rare temps libre, Marjolaine aime bien dévorer les téléséries, découvrir les profondeurs de la pratique sur son violon baroque ou encore faire lever les foules avec Céline Dion.
Elle est ravie de faire partie de l’Orchestre du Centre national des Arts depuis septembre 2016.
Acclamé pour la « qualité liquide et exquise » de son jeu solo (Gramophone), Charles « Chip » Hamann a été nommé hautbois solo de l’Orchestre du Centre national des Arts en 1993, à l’âge de 22 ans. Il a aussi été hautbois solo invité à l’Orchestre symphonique de Chicago, au Royal Philharmonic Orchestra de Londres et aux Violons du Roy à Québec.
En 2017, Hamann a fait paraître sous étiquette Centredisques son premier album solo, un CD double intitulé Canadian Works for Oboe and Piano enregistré avec le pianiste Frédéric Lacroix; son jeu a été salué pour « son son harmonieux, son phrasé délicat […] et ses tons soutenus à couper le souffle » (The Whole Note) ainsi que pour son exquise sensibilité musicale (The Double Reed). Avec le quintette à vent du CNA et le pianiste Stéphane Lemelin, il a effectué pour la maison Naxos un enregistrement d’œuvres pour instruments à vent de Camille Saint-Saëns – y compris la Sonate pour hautbois (op. 166) –, album sacré « Choix de l’éditeur » du magazine Gramophone en 2011. Hamann a enregistré le Concerto pour violon et hautbois de J.-S. Bach avec le violoniste Pinchas Zukerman et l’Orchestre du CNA pour l’album Trésors baroques (Analekta, 2016); il a été qualifié de « superbe collègue » (Gramophone) et d’artiste produisant « un son magnifique et expressif » (Ludwig van Toronto). Le hautboïste qui a commandé de nombreuses œuvres solos de compositeurs canadiens d’importance continue de se faire le champion de la musique nouvelle. En 2021, il enregistrera des œuvres pour hautbois solo récemment commandées, de même que des pièces de ce type pour cet instrument et piano avec Frédéric Lacroix.
Charles Hamann s’est produit comme soliste avec Les Violons du Roy, l’Alberta Baroque Ensemble, les orchestres symphoniques de Lincoln (Nebraska) et Yamagata et l’ensemble ottavien Thirteen Strings. On a pu le voir à de nombreuses reprises avec l’Orchestre du CNA, tant à Ottawa qu’en tournée, dans des concerts majeurs d’œuvres de Mozart, Strauss et Vaughan Williams. Il a été récitaliste invité aux colloques de la Société internationale des instruments à vent, et s’est produit en récital partout au Canada et aux États-Unis.
Actuellement chargé de cours (hautbois) à l’École de musique de l’Université d’Ottawa, Hamann a fait partie du corps professoral de l’Institut estival de musique du CNA pendant 20 ans. Il enseigne fréquemment aux membres de l’Orchestre de l’Académie nationale du Canada, de l’Orchestre national des jeunes du Canada et de l’Orchestre de la francophonie. Il a également été invité à animer des ateliers aux quatre coins du Canada, dans les plus grands conservatoires de musique des États-Unis, au Mexique, en Chine et au Japon, où il est un habitué du Festival de musique Affinis. Il a de plus été enseignant invité de l’Orchestre du Centre des arts du spectacle Hyogo, un établissement de formation orchestrale de premier plan.
Né à Lincoln, au Nebraska, Hamann a eu pour maîtres Brian Ventura et William McMullen, puis Daniel Stolper au Camp artistique et à l’Académie des arts d’Interlochen. Il a également étudié auprès de Richard Killmer à l’École de musique Eastman, qui lui a décerné un baccalauréat en musique et un prestigieux certificat en interprétation. Instagram : @hamannoboe.