Paul-André Fortier apporte depuis plus de 40 ans sa contribution à la danse contemporaine canadienne, en tant que créateur, interprète et pédagogue. Il a signé une cinquantaine de chorégraphies, solos, pièces de groupe, propositions in situ. Interprète à la forte présence, cet « homme qui danse » s’impose des contraintes d’espace, de temps et de technique, afin d’explorer ses propres limites et celles de son art. Inspiré par le croisement des disciplines artistiques, il a collaboré avec d’autres créateurs, notamment Françoise Sullivan, Betty Goodwin, Rober Racine, Alain Thibault, Robert Morin ou encore Malcolm Goldstein.
Paul-André Fortier a débuté sa carrière comme interprète dans les années 1970, au sein du Groupe Nouvelle Aire, avec lequel il a participé aux premières œuvres de ses pairs (Édouard Lock, Daniel Léveillé). En 2010, il est nommé Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres de la France. En 2012, il reçoit le Prix du Gouverneur général pour les arts du spectacle et une nomination au sein de l’Ordre du Canada en tant qu’Officier. Il reçoit en 2018 l’Ordre national du Québec. À 70 ans, Paul-André Fortier continue de monter sur scène pour offrir au public une danse empreinte de maturité.
Lire la biographie du CNA ›Impétueux, engagé, partisan du mouvement et des idées, Étienne Lepage s’impose en tant qu’auteur dramatique dès sa sortie de l’École nationale de théâtre du Canada avec Rouge gueule. Créée en 2009, la pièce marque les esprits par son ton féroce et sa langue impitoyablement précise. L’enclos de l’éléphant (FTA, 2011) reçoit le Prix du texte original des critiques de l’AQCT. En 2012, le Centre du Théâtre d’Aujourd’hui présente Robin et Marion, un cruel questionnement sur l’amour. Ainsi parlait… (FTA, 2013), proposition radicale et engagée, devient la première collaboration entre Étienne Lepage et Frédérick Gravel et est présentée au Canada, en France et aux Pays‑Bas.
Également scénariste et traducteur, Lepage s’adonne avec succès au théâtre jeune public, notamment avec Histoires pour faire des cauchemars, une pièce créée à Bruxelles et présentée aux Coups de théâtre en 2012. À la Maison Théâtre, il réinvente pour marionnettes le conte La reine des neiges, qui devient Le cœur en hiver (2015).
Lire la biographie du CNA ›Depuis ses débuts, Étienne Pilon travaille avec plusieurs metteurs en scène chevronnés, dont Alice Ronfard, Claude Poissant, René‑Richard Cyr, Yves Desgagnés, Louise Laprade, Michel Nadeau, Jean Leclerc, Geneviève Blais, Maxime Denommée, Philippe Ducros et Olivier Kemeid. Appelé à interpréter des rôles tantôt du répertoire classique, tantôt de la création québécoise, il fait sa place au sein du milieu théâtral québécois et a joué sur la plupart des scènes de Montréal et de Québec. En 2015, il monte sur les planches du TNM dans la pièce Richard III que dirige Brigitte Haentjens.
Étienne a fait ses débuts au petit écran dans la télésérie Nos étés, sous la direction de Francis Leclerc. Dans La Promesse, il a incarné Charles pendant les trois dernières saisons de l’émission et s’est joint à l’émission Destinées pour les deux dernières saisons, où il a donné vie à Simon. Au cinéma, c’est dans les derniers projets du coloré réalisateur Olivier Godin, qu’on a pu voir Étienne : Nouvelle Nouvelle s’est taillé une place dans le palmarès des 30 meilleurs films de l’année 2014, tous pays confondus, selon la revue Panorama Cinéma; Boutique de Forge a obtenu la mention du meilleur court-métrage canadien au Festival du nouveau cinéma (2012).
Jackie Gallant est une musicienne, interprète et vidéaste qui compose, improvise et joue pour des spectacles de danse, pour des vidéos et pour des films. Elle a débuté sa carrière comme batteuse dans divers groupes de rock. Depuis, elle a fait des tournées internationales avec La La La Human Steps et Lesbians on Ecstasy, entre autres. Jackie poursuit par ailleurs une carrière solo. Dans ses concerts, elle propose des morceaux improvisés dans lesquels elle utilise des boucles créées avec des batteries électroniques et autres instruments. Récemment, elle a collaboré, entre autres, avec les chorégraphes George Stamos et Julienne Doko, les danseuses Sarah Williams et Karen Fennell, et l’actrice et réalisatrice Marie Brassard.
Lire la biographie du CNA ›Jock Munro poursuit une longue carrière comme concepteur des éclairages dans plusieurs disciplines des arts de la scène. Il a signé les éclairages de nombreux spectacles de théâtre, de danse et d’opéra présentés notamment au CNA (plus de 60 productions), au Festival de Stratford (15 saisons), au Festival Shaw, ainsi que dans la plupart des théâtres régionaux du Canada, sans oublier la Compagnie d’opéra canadienne.
C’est en collaborant avec Jean-Pierre Perreault et Le Groupe de la Place Royale qu’il a créé ses premiers éclairages pour des spectacles de danse. Comme créateur d’éclairages en résidence pour Les Grands Ballets Canadiens de Montréal, il a participé à onze premières de 1996 à 2001. Avec Édouard Lock : Étude (GBC), Éxaucé/Salt, Amélia, Amjad (La La La Human Steps), Touch to Include (Nederlands Dans Theater), André Auria (Opéra de Paris). Avec Guillaume Coté et le Ballet National du Canada : Dark Angels. Avec Jean Grand-Maître et l’Alberta Ballet : Caelestis. Avec Emily Molnar et Ballet BC : Keep Driving, I’m Dreaming.
Mr. Munro tient à remercier Paul-André Fortier pour les nombreuses collaborations au fil des ans. Avec Paul-André Fortier au Fortier Danse-Création : Tension, Risque, Lumière, Cabane, Vertige, Misfit Blues, Solo 1X60 (Yamaguchi, Japon) et Spirale (Ballet de Lorraine à Nancy).
Marc Séguin est né le 20 mars 1970 à Ottawa. Il a obtenu un baccalauréat en beaux-arts de l’Université Concordia et vit et travaille actuellement entre Montréal et New York. Ses œuvres sont exposées dans plusieurs institutions muséales reconnues à travers le monde, notamment le Musée d’art contemporain de Montréal et le Musée national des beaux-arts du Québec. Ses estampes et ses peintures se trouvent dans de nombreuses collections d’entreprises canadiennes et chez d’importants collectionneurs privés du Québec, du Canada et des États-Unis. Il a également tenu plus de vingt expositions individuelles et participé à autant d’expositions de groupe et de foires internationales à Madrid, Barcelone, Venise, Berlin, Cologne, New York, Miami, Chicago, Bruxelles et Namur. Son corpus artistique est constitué de tableaux de grandes dimensions aux proportions étonnantes et où l’abstraction et la figuration se retrouvent dans un même cadre. Les thèmes récurrents de la destruction, de la vie et de la mort sont toujours indissociables d’une critique sociale et humaine. Souvent controversées par leurs sujets, mais également par les médiums utilisés dont, par exemple, des pigments à base de cendres humaines ou des animaux empaillés, ses œuvres ne laissent personne indifférent. L’artiste est graveur doué autant que peintre prolifique, et ses estampes représentent une partie importante de son travail artistique.
Marc Séguin est également écrivain; son premier roman, La foi du Braconnier (2009), a remporté le Prix des Collégiens 2011. Ses deux romans subséquents, Hollywood (2012) et Nord Alice (2015), ont aussi attiré l’attention de la critique littéraire. Comme ses tableaux, les romans de Marc Séguin nous conduisent à réfléchir sur la vie, la mort, l’amour et la destruction.