Jessica Moss s’épanouit en solo depuis le lancement de son premier album Pools Of Light, acclamé, au printemps 2017. La violoniste, compositrice et chanteuse, plus connue pour ses quinze années au sein du groupe post-punk politique Thee Silver Mt. Zion, captive le public avec un minimalisme post-classique (et parfois un maximalisme) grinçant et chaleureusement expressif, teinté d’électronique et de drone, accentué par une sensibilité mélodique distinctive qui canalise les tropes klezmer, balkaniques et moyen-orientaux. Collaboratrice de grand talent, Moss est également membre fondatrice du groupe avant-klezmer Black Ox Orkestar et a beaucoup travaillé avec Vic Chesnutt, Carla Bozulich et Big|Brave.

Le travail solo de Moss débute en 2014 par une collaboration virtuelle aux côtés de Kevin Doria (Total Life, Growing), ce qui donne lieu à de longues pièces qui racontent des histoires exigeantes de périodes troublées. Son premier enregistrement solo est la cassette autoéditée Under Plastic Island (2015), enregistrée par Guy Picciotto de Fugazi, suivie par l’album Pools Of Light, acclamé, en 2017. Moss lance son plus récent album, Entanglement, en 2018 sur lequel elle canalise la théorie quantique sous forme de métaphore pour créer des connexions énergétiques à travers des processus ésotériques.

Au cours des dernières années, Moss fait de nombreuses tournées en Amérique du Nord et en Europe, notamment aux festivals Big Ears, Le Guess Who, ATP, Basilica Hudson’s 24-Hour Drone Fest, en plus de tenir la tête d’affiche ou de faire la première partie de GAS, Xylouris White, ZU, Julia Holter et Godspeed You! Black Emperor. Parmi ses collaborations récentes, citons des enregistrements avec Sarah Davachi, Roy Montgomery, Oiseaux-Tempête & G. W. Sok, et Daniel O’Sullivan. Outre son travail musical, Moss est une artiste visuelle de talent et elle crée toutes les vidéos qui accompagnent ses enregistrements en solo.