C’est l’histoire de Cléopâtre qui regrette ses jours d’innocence : « green in judgement, cold in blood ».
C’est l’histoire d’Antoine, de sa naissance, de la mort de Cléopâtre.
Mais surtout, c’est l’histoire de Lionel et de son petit garçon intérieur qui joue dans le driveway. Du jour où celui-ci a pris sa place dans le monde. Où tout est devenu compliqué. Où toute cette histoire de genre est devenue un enjeu. C’est aussi l’histoire de Dillon, d’une amitié, d’un autre point de vue, d’un autre rapport au genre et de la langue française, cette bitch…
Avec une bonne dose d’autodérision, Laitue Matinale se penche sur qui nous sommes, sur qui on nous impose d’être et sur ce désir social profondément enraciné dans la langue française de catégoriser absolument tout.
Laitue Matinale a été mis en lecture au printemps 2019 à l’occasion du Festival du Jamais Lu.