L’éventail sonore aventureux de Whitehorse embrasse le surf psychédélique, l’âpreté du border rock, l’inventivité du lo-fi et la sobriété glaciale des années 1980. Son nouvel album, Panther In The Dollhouse, donne une nouvelle allure à l’approche studio typique du duo par l’ajout de sons et de rythmes empruntés au duo de production hip-hop newyorkais Like Minds (Kanye West et Snoop Dogg). Chaque nouvel album présente un son novateur, mais l’essence de l’identité musicale de Whitehorse demeure encore et toujours ses jeux de guitare enivrants et la complicité des voix.

Dans Panther In The Doll house, Whitehorse plonge dans les profondeurs des politiques liées au corps et explore du point de vue de la femme les questions du consentement, de l’autodétermination et, ultimement, de la liberté. « Nighthawks », une chanson qui explore les structures des agresseurs et des victimes dans les rues de la ville, amène une émulsion de pop psychédélique rétro. Panther In The Dollhouse déborde d’éléments sonores créatifs et de drame néo-noir, rempli de personnages loin d’être impeccables, de plans déjoués et de revers de contes de fées.

Begonia

Connue comme membre du groupe lauréat d’un Prix Juno Chic Gamine, Begonia (Alexa Dirks) possède un timbre de voix puissant et volontaire qui rappelle l’âge d’or du soul. Une voix qui porte, certes, mais totalement ancrée et capable d’exprimer une certaine paix et d’atteindre une réelle intimité. Enregistré avec les producteurs Matt Schellenberg (Royal Canoe) et Matt Peters (Royal Canoe, Close Talker), Lady in Mind réconcilie le passé et le présent d’Alexa Dirks avec tantôt des chansons aux mélodies grandioses, tantôt des airs aux rythmes syncopés irrésistibles et des thèmes totalement assumés et qui touchent à tous les horizons.