Alex est né et a grandi à Cuba où son père, enseignant en musique, lui a appris la guitare. Il a joué de la guitare basse dans le groupe d’un chanteur pop avant de s’établir au Canada où il roule sa bosse avec ses propres œuvres.

Avec son trio, il a fait des tournées à l’étranger, a lancé quatre albums et récolté 18 prix et nominations pour ses compositions, dont deux prix JUNO et trois Latin GRAMMY.

Sa musique reflète l’expérience de celui qui chante en espagnol dans un Canada bilingue (anglais-français) et qui a élu domicile à Smithers, localité du nord de la Colombie-Britannique.

La sonorité qui se dégage de ses pièces ne laisse aucun doute sur les racines du musicien et font planer un genre émergent de soul latin.

La voix éraillée et le jeu de guitare habile d’Alex transcendent les genres et les cultures à la faveur de mélodies pop/soul accrocheuses.

Son talent d’auteur-compositeur lui a permis de coécrire des pièces avec des artistes comme Nelly Furtado et Jason Mraz, associés à de grandes maisons de disques.

Cependant, quand Alex a voulu à son tour avoir ses propres albums, il s’est vu barrer la route par les sanctions économiques américaines contre Cuba, ce qui l’a amené à rester à l’écart des grandes étiquettes pour travailler plutôt comme producteur indépendant.

Depuis, l’appui qu’il s’est acquis de son public et de l’industrie n’a jamais fléchi.

Son album éponyme a été le seul disque sous étiquette indépendante – Caracol Records, de Smithers – cité pour un GRAMMY dans la catégorie « Pop latine » en 2010.

Tous ses disques sont parus sous cette étiquette. Le plus récent, Healer, parle de la nécessité de guérir de nos blessures physiques, spirituelles et émotives et d’en sortir grandi. On y retrouve cinq duos bilingues avec quatre auteurs-compositeurs-interprètes canadiens – Ron Sexsmith, Alejandra Ribera, David Myles et Kuba Oms – et Anya Marina, de New York.