2014-11-05 20:00 2014-11-08 22:00 60 Canada/Eastern 🎟 CNA : Deux

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Je ferai de l’immigrant un personnage de théâtre, digne.
Un archétype.
Pas un chauffeur de taxi, pas un terroriste,
mais un homme, qui cherche à jeter l’encre… Deux, c’est d’abord la suite de Un, forme solo présentée à Montréal, Ottawa, Toronto, Sudbury, Saskatoon, Vancouver, Whitehorse… et Paris. Dans ce monologue autobiographique, Mani, originaire de Téhéran,...

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Studio Azrieli ,1 rue Elgin,Ottawa,Canada
5 - 8 nov 2014
Cet événement est passé
Emmanuel Schwartz et Mani Soleymanlou
Emmanuel Schwartz et Mani Soleymanlou
Emmanuel Schwartz et Mani Soleymanlou
Emmanuel Schwartz et Mani Soleymanlou
Emmanuel Schwartz et Mani Soleymanlou
Emmanuel Schwartz et Mani Soleymanlou
Emmanuel Schwartz et Mani Soleymanlou
« Avec beaucoup d’humilité mais aussi avec une admirable curiosité, Deux propose une aventure identitaire aussi ludique que signifiante. » Philippe Couture, Voir
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Emmanuel Schwartz et Mani Soleymanlou
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Emmanuel Schwartz et Mani Soleymanlou
Emmanuel Schwartz et Mani Soleymanlou
Présentation du CNA

Je ferai de l’immigrant un personnage de théâtre, digne.
Un archétype.
Pas un chauffeur de taxi, pas un terroriste,
mais un homme, qui cherche à jeter l’encre…

Deux, c’est d’abord la suite de Un, forme solo présentée à Montréal, Ottawa, Toronto, Sudbury, Saskatoon, Vancouver, Whitehorse… et Paris. Dans ce monologue autobiographique, Mani, originaire de Téhéran, décrivait l’exil, les kilomètres parcourus, la distance impossible à combler. Remise en question de l’allégeance envers la terre maternelle; réflexion sur le sentiment d’appartenance au pays d’accueil. Pour conclusion, la satisfaction d’une identité mosaïque… le cul entre deux chaises, et avec le sourire.

Pour Deux, Mani libère une assise et invite Manu à s’installer à ses côtés. Car tout n’est pas réglé. Le dialogue avec un Québécois de souche, qui constitue la matrice du spectacle, permet de redistribuer les cartes et, surtout, de les remettre en jeu. À travers la mise en abyme de Un et des réactions colligées partout où le spectacle a été présenté, les artistes pèsent le poids de cette première entreprise.

L’histoire débute il y a trois ans et quelques, lorsque j’ai tenté de mettre en mots cette sensation de vide qui  m’habitait

[…]

Je ne suis pas sûr si ce vide doit se remplir, je l’aime bien mon vide, ce vide qui euhgngbrwa gne gna graaaa, Bullshit !

Un échange désopilant et parfois insolent à partir duquel les deux amis jaugent, chacun à leur manière, ce qui les définit dans le regard de l’autre. Questions sans réponses et clichés cocasses se succèdent pour forger une prise de parole risquée et plus que jamais nécessaire.