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« Le vent, c’est : la vie de quelqu’un. Nulle chose n’existe qui n’en touche une autre. » Témoignage bouleversant que celui de Jeroen Brouwers qui, enfant, a subi avec sa famille l’horreur des camps de concentration japonais en Indonésie néerlandaise. À la mort de sa mère, l’homme de quarante et un ans replonge dans ses souvenirs, dans des espaces et un temps télescopés, allant et venant entre la...
Théâtre Babs Asper ,1 rue Elgin,Ottawa,Canada
- Français
« Le vent, c’est : la vie de quelqu’un. Nulle chose n’existe qui n’en touche une autre. »
Témoignage bouleversant que celui de Jeroen Brouwers qui, enfant, a subi avec sa famille l’horreur des camps de concentration japonais en Indonésie néerlandaise. À la mort de sa mère, l’homme de quarante et un ans replonge dans ses souvenirs, dans des espaces et un temps télescopés, allant et venant entre la perte et la haine, les blessures et l’amour. Le dire procure un baume à une vie ravagée.
La voix légèrement amplifiée, Dirk Roofthooft peut jouer les plus infimes nuances de cette intimité ; magnifiée par la vidéo en direct, son image déformée est une percée dans l’inconscient, un éclairage du dedans. Adaptant ce récit pour la scène en usant du langage des nouveaux médias avec une intelligence rare, Guy Cassiers parvient à engager le spectateur dans une traversée au plus profond de l’être humain et de sa souffrance.
