Drôles et pleines de vie, et même un brin insolentes, les Good Lovelies ont redonné toutes ses couleurs à la musique folk depuis leur premier spectacle en 2006 au déjanté Gladstone Hotel de Toronto. Leurs harmonies à trois voix, leur jeu constant de chaise musicale avec… des instruments de musique qu’elles s’échangent allègrement, et leurs badineries sur scène sont irrésistibles.

Les trois amies − Caroline Brooks, Kerri Ough et Sue Passmore − ont décidé un beau jour de quitter chacune leur emploi de jour pour aller semer leur musique à tous vents sur les vastes chemins du Canada.
Ces aventurières que rien ne saurait détourner de la bonne humeur et du respect mutuel étaient bien équipées pour faire face à la vie de tournée. Avec des sauts en Australie, au Royaume-Uni et aux États-Unis, elles ont démontré qu’elles savent tenir la route et n’entendent pas s’arrêter là.  

Avec leurs chansons attendrissantes et leur bagou irrésistible, elles sont les coqueluches du circuit des festivals d’été, et pas des moindres, entre autres le Festival de jazz de Montréal et ceux de Mariposa et Hillside où elles ont été invitées. Elles ont fait tournée avec Stuart McLean and the Vinyl Cafe, et ont collaboré sur scène et en studio avec Broken Social Scene, Kathleen Edwards et Jill Barber.

Outre un album à succès du temps des Fêtes paru en 2009, Under the Mistletoe, qui réunit des standards aussi bien que des chansons de Noël nouvelles (dont trois pièces originales), les Good Lovelies ont sorti la même année un opus complet éponyme distillant une joyeuse ambiance folk qui se laisse apprécier tout au long de l’année. Avec cet album, le groupe s’est vu couronner Nouvel artiste émergent aux Canadian Folk Music Awards, et a récolté en 2010 un JUNO dans la catégorie Album Roots/Traditionnel de l’année.

Les Good Lovelies et leurs albums exercent un attrait universel. Le groupe a tout pour plaire non seulement à ses compatriotes canadiens mais à un public friand de ce genre musical au sud de la frontière et outre-mer.