Danny Michel, écologiste, pacifiste, archiviste et amateur d’astronomie, fait un retour en force avec Matadora, son album le plus profondément humaniste à ce jour. Le recueil de dix compositions explore des thèmes individuels et collectifs tout en incitant à trouver l’espoir dans le chagrin, la tolérance dans la violence, l’amour dans la haine.

Laissant derrière lui l’approche de musique villageoise qu’il a adoptée lors de la réalisation d’un album au Bélize, Matadora, autoproduit, enregistré et mixé par Michel dans son studio maison de Waterloo, Ontario, tire ses origines d’un tout autre type d’île. Matadora tempère la fuite de la réalité de Black Birds Are Dancing Over Me, qui a reçu une nomination aux prix Juno, en administrant tendrement et avec empathie une dose de dure réalité constituée de nouvelles-chocs, de solitude, de buanderie.

Sur Matadora, Michel agite un drapeau rouge, à la manière de la question ouverte qui apparait dans la pièce éponyme de l’album : Are we all the bull on beaten days, or are we the matadora in many ways?