2016-12-15 20:00 2016-12-15 22:00 60 Canada/Eastern 🎟 CNA : Great Lake Swimmers et Elliott Brood

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Great Lake Swimmers   Le sixième album de Tony Dekker et les Great Lake Swimmers, A Forest of Arms, fait suite à New Wild Everywhere, paru en 2012. Avec les envolées de sa section rythmique, les airs tranchants du violon et les arabesques du banjo et de la guitare, le groupe connaît une explosion de potentiel et propose ici des chansons qui se classent parmi les plus dynamiques jamais enregistrées. Ceux qui ont suivi les Great Lake Swimmers ces dix...

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Studio Azrieli ,1 rue Elgin,Ottawa,Canada
jeu 15 décembre 2016
20 h HNE
Cet événement est passé
Musique Pop Rock Jazz Folk
  • Anglais
Présentation du CNA

Great Lake Swimmers

 

Le sixième album de Tony Dekker et les Great Lake Swimmers, A Forest of Arms, fait suite à New Wild Everywhere, paru en 2012. Avec les envolées de sa section rythmique, les airs tranchants du violon et les arabesques du banjo et de la guitare, le groupe connaît une explosion de potentiel et propose ici des chansons qui se classent parmi les plus dynamiques jamais enregistrées.

Ceux qui ont suivi les Great Lake Swimmers ces dix dernières années reconnaîtront la thématique de l’album : la beauté de la nature, les problèmes environnementaux et les liens étroits qui nous unissent, auxquels vient s’ajouter la rencontre du familier et de l’inhabituel, tant dans la musique que dans les paroles.

L’année dernière, le groupe a donné sa première prestation comme tête d’affiche au Massey Hall historique de Toronto – prestation qui a été filmée dans le cadre de la série Live At Massey Hall. Les Great Lake Swimmers ont aussi participé aux Sessions reprises de Polaris, où ils ont interprété leur version de « I’m A Mountain » de Sarah Harmer.  

ELLIOTT BROOD

Constitué en 2002, Elliott Brood (un nom rendant un subtil hommage au personnage de femme fatale dans le film de baseball « Le Meilleur », sorti en 1984) unit les amis Mark Sasso et Casey Laforet par leur amour pour Neil Young, The Band et Flying Burrito Brothers. Stephen Pitkin est un heureux accident : il prend sa place au sein du groupe après avoir été responsable du son à l’un de leurs premiers concerts, proposant d’enregistrer leur premier disque. L’album Tin Type est un grand succès des radios universitaires et, très rapidement, ce trio tissé serré commence à attirer l’attention. Dans les cinq albums qui suivent, ils chantent tour à tour et s’échangent leurs instruments – chaque membre du groupe semble savoir jouer de tout. Elliott Brood est devenu l’un des groupes les plus emblématiques de la musique traditionnelle canadienne.
Pour leur cinquième album, Elliott Brood veut se renouveler. L’album Mountain Meadows, sorti en 2008, est choisi comme finaliste pour le prix Polaris. Le dernier album du groupe, Days Into Years, a remporté en 2011 le prix Juno du meilleur album de musique roots traditionnelle. C’était le bon moment pour sortir des sentiers battus et défier les règles. Ils se sont isolés dans une fermette à Bath, en Ontario, et ont donné vie à neuf chansons en deux semaines.

Pour la première fois, les membres d’Elliott Brood ont décidé de travailler avec un producteur, Ian Blurton, qui a contribué à des disques phénoménaux de Weakerthans, Skydiggers et Cursed. Une autre première pour eux : les deux auteurs-compositeurs du groupe ont décidé de piger davantage dans leurs histoires personnelles, allant jusqu’à écrire sur la fin de relations, les défis de la vie adulte, les longues balades en voiture et la fin de l’enfance, vue dans un rétroviseur. « Work and Love will make a man out of you », chantaient les Constantines; voici donc Work and Love d’Elliott Brood, leur album le plus personnel jusqu’à maintenant, le son d’un groupe mature dont les membres parcourent leurs cœurs, y explorant ce qu’ils ont perdu et ce qu’ils ont trouvé.
Ces chansons sont à la fois bruyantes et douces, mais surtout bruyantes, et narrent toujours quelque chose, qu’il s’agisse des premières amours, des amours perdues, des erreurs monumentales et des justes peines des jeunes hommes. Casey Laforet a qualifié l’album Work and Love d’« élégie pour la jeunesse », mais il s’agit également d’un éloge funèbre des moments qui sont venus juste après, à l’aube de la vie adulte. Il s’agit de la musique de l’abandon que l’on se remémore, des nouveaux fardeaux, et de ces nuits d’il y a quelques années où les champs éclairés par la lune s’étendaient à perte de vue. Il s’agit d’Elliott Brood, pur et simple, qui regarde vers l’avenir et se remémore parallèlement le passé.