Mettant en vedette:
Abdullah Ibrahim - piano
Noah Alexander - cello
Cleave Guyton - alto sax/flute

Le pianiste sud-africain Abdullah Ibrahim était membre du groupe Jazz Epistles de Sophiatown, qui a enregistré le premier album de jazz par des artistes noirs de l’Afrique du Sud en 1960. Deux ans plus tard, il débarque en Europe où il forme un trio et reçoit l’aide de Duke Ellington pour lancer un album. Ibrahim suit Ellington à New York, où il devient membre de son groupe, le remplaçant à l’occasion à titre de leader. Au cours d’un bref retour en Afrique du Sud dans les années 1970, Ibrahim aide à forger le son de jazz du Cap, fusion du jazz d’improvisation et du folk local à base de piano appelé « marabi ». Après la fin de l’apartheid, Ibrahim revient en Afrique du Sud, où il demeure une figure vénérée. Il continue de jouer et d’enregistrer, alternant entre des projets solitaires et des groupes de diverses tailles. Il demeure aussi actif dans l’enseignement de la musique et ouvre en 1999 au Cap l’académie M7 pour les musiciens sud-africains. Aujourd’hui à 80 ans, il joue moins souvent et surtout en Europe, et espace davantage ses concerts en Amérique du Nord.